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Prod and Pack 2025 : tout savoir sur la nouvelle édition du salon de l’emballage

Le salon Prod & Pack est un événement professionnel B2B dédié aux acteurs de la production industrielle de l’emballage, qui a lieu le 18, 19 et 20 novembre 2025 à Lyon à Eurexpo. Cette année, ce salon de l’emballage regroupe 750 exposants pour l’ensemble des filières, allant de l’agroalimentaire à la cosmétique, en passant par l’industrie et la pharmaceutique. 

Le salon s’adresse aux décideurs, responsables d’usine, ingénieurs packaging ou encore responsables logistiques qui veulent découvrir les innovations en lien avec les produits emballés, rencontrer des fournisseurs et fabricants, mais aussi s’informer des enjeux environnementaux et des nouvelles réglementations. 

Vous allez participer au salon Prod & Pack 2025 ? ETERNITY Systems vous explique tout : informations pratiques, programme, exposants, et conseils d’accès. 

Adresse, horaires, contact, retrouvez toutes les informations utiles pour le salon de l’emballage

Le Salon Prod and Pack 2025 en résumé 

  • Le salon Prod and Pack se tiendra les 18, 19 et 20 novembre 2025 à Eurexpo à Lyon 
  • L’événement rassemblera plus de 750 exposants et plus de 15 000 visiteurs professionnels venus de tous les secteurs liés au produit emballé.
  • Cette édition mettra l’accent sur la transition écologique, la réduction des déchets d’emballages et l’optimisation énergétique des sites industriels.
  • Sur place, vous trouverez différents espaces : une mini usine du produit emballé en conditions réelles, 5 ateliers en lien avec les enjeux environnementaux, un espace dédié à l’innovation, etc. 

Qu’est-ce que le salon de l’emballage Prod and Pack ? 

Le salon Prod & Pack est un événement professionnel créé en 2011 visant à réunir les acteurs du produit emballé autour de la production, du conditionnement, de l’innovation ou encore de la logistique des emballages. Il a pour objectif de favoriser la transformation durable des industries dans leur transition écologique en proposant des rencontres stratégiques et des solutions concrètes.

Ce salon de l’emballage vise notamment à démontrer que la durabilité environnementale peut aller de pair avec la performance économique, si les fabricants produisent mieux en : 

  • Réduisant la consommation et les déchets sur les lignes de production
  • Optimisant les emballages
  • Automatisant les processus industriels
  • Respectant les nouvelles réglementations européennes

Ce salon est l’occasion de découvrir les dernières technologies d’automatisation, d’éco-conception, de réemploi et de recyclage. Pour cette édition 2025, le salon Prod and Pack mettra particulièrement en avant les enjeux du règlement européen PPWR et de la loi AGEC, qui imposent de nouvelles normes en matière d’emballages réutilisables, recyclables et traçables. 

Des conférences, démonstrations et ateliers pratiques permettront notamment aux industriels de comprendre comment ces réglementations transforment leur métier et d’identifier les leviers d’action pour s’y adapter efficacement.

Quels sont les différents espaces à découvrir sur le salon de l’emballage ? 

L’édition 2025 du salon Prod & Pack mettra à l’honneur l’innovation, la durabilité, le réemploi et la performance énergétique dans 6 espaces thématiques : 

  • Un village du réemploi
  • Une allée des tendances 
  • Un forum des Associations Professionnelles, Syndicats et Institutions
  • Un espace de performance industrielle
  • Un espace startup et innovation : la pépinière
  • Un espace de conférences

Ces différents espaces permettront aux visiteurs de découvrir les tendances clés, des solutions concrètes, mais aussi de booster leur réseau de partenaires stratégiques.

Le village du réemploi

Le village du réemploi est organisé en partenariat avec Réseau Vrac et Réemploi et rassemble une vingtaine d’entreprises, sélectionnées pour leur expertise technique et opérationnelle dans le réemploi. 

L’objectif de ce village est de démontrer aux entreprises, au travers de solutions concrètes, comment : 

  • Réduire leurs déchets
  • Allonger la durée de vie de leurs emballages 
  • Répondre efficacement aux exigences réglementaires de la loi AGEC et du règlement européen PPWR

ETERNITY Systems sera présent au cœur de ce village pour présenter ses solutions de lavage industriel et de suivi logistique dédiées aux emballages réemployables. Des experts, des démonstrations et des retours d’expérience mettront en avant la diversité des initiatives qui favorisent l’économie circulaire et le réemploi.

L’allée des tendances 

L’Allée des Tendances est un espace qui met en lumière les innovations majeures du packaging et de l’emballage de demain. Les visiteurs peuvent découvrir les nouveaux matériaux biosourcés, les emballages recyclables ou intelligents, et des solutions d’allègement qui répondent aux enjeux de performance et de durabilité. 

Pensée comme un observatoire des mutations industrielles, cette allée présente 5 grandes tendances pour comprendre la transformation du packaging et anticiper les évolutions du marché : 

  • Attractivité et praticité
  • Recyclable et recyclé
  • Réutilisation et réemploi
  • Anti-gaspillage et restitution 
  • Réduction et substitution

Le forum des Associations Professionnelles, Syndicats et Institutions

Le forum des Associations Professionnelles, Syndicats et Institutions réunit les organisations clés de la filière industrielle et de l’emballage. Cet espace favorise le dialogue entre acteurs publics et privés, pour permettre une compréhension claire des enjeux réglementaires, normatifs et économiques qui façonnent le secteur.

C’est un lieu où les fédérations et les organisations professionnelles partagent leurs expertises, leurs retours d’expériences et leurs bonnes pratiques pour accompagner la transition du secteur dans les démarches de mise en conformité et de durabilité. 

Un espace de performance et démonstration industrielle

Au cœur du salon, le Showroom Prod & Pack 2025 mettra en scène une mini-usine du produit emballé, entièrement automatisée et digitalisée et en conditions réelles. C’est un terrain d’expérimentation immersif qui met en avant les technologies qui améliorent à la fois l’efficacité, la sécurité et la durabilité des lignes de production.

Cinq ateliers en fonctionnement présenteront des démonstrations concrètes, classées par matériaux d’emballage : 

  • Atelier plastique
  • Atelier verre
  • Atelier métal
  • Atelier papier carton 
  • Atelier Bois 

Un espace startup et innovations 

Située dans le Hall 7, l’espace startup et innovation, aussi appelé Pépinière, sera dédié aux projets émergents et à l’innovation, afin de mettre en lumière des projets à fort potentiel :

  • Technologies de traçabilité
  • Automatisation
  • Packaging responsable 
  • Solutions data

Cet espace a été conçu pour favoriser les rencontres, l’échange et l’inspiration, au plus près de l’innovation industrielle de demain.

Les conférences du salon 

Le salon de l’emballage proposera également des conférences délivrées par les experts industriels et institutionnels qui font évoluer la filière du produit emballé. Étalées sur trois jours, ces conférences permettront aux visiteurs d’assister à des débats, à des tables rondes et à des retours d’expérience sur les grands enjeux du moment : 

  • Réglementation européenne
  • Innovation technologique
  • éco-conception 
  • Transition énergétique

Dans ce cadre, le directeur du développement commercial d’ETERNITY Systems, Franck Andrieux, interviendra pour une conférence sur la « standardisation des emballages réemployables : un enjeu de taille pour l’industrialisation du lavage et de la logistique », le jeudi 20 novembre

Lors du salon, une journée des Assises Nationales du Réemploi des Emballages aura aussi lieu le mardi 18 novembre, dans le cadre de leur 3ᵉ édition. Ces assises dresseront un bilan des avancées nationales et mettront en lumière les initiatives qui transforment déjà les pratiques du secteur. 

Le salon de l’emballage propose un programme complet, avec ateliers, conférences, etc.

Pourquoi venir au Prod and Pack 2025 ? 

Venir au salon Prod and Pack 2025 vous permet de découvrir, en un seul lieu et pendant 3 jours, une vision complète du produit emballé : de la conception à la valorisation en passant par l’innovation. C’est également l’occasion d’élargir votre réseau et de rester à jour de l’actualité de durabilité. 

1. Découvrir les dernières innovations

Avec plus de 750 exposants issus de toute la chaîne du produit emballé, Prod and Pack est le meilleur endroit pour identifier les technologies émergentes et voir concrètement comment ces solutions peuvent être intégrées aux processus industriels de chacun.

2. Anticiper les évolutions réglementaires

Le salon propose un contenu riche, avec des conférences et des ateliers, pour comprendre les nouvelles obligations en matière de recyclabilité, de traçabilité et de réduction des déchets. 

3. Échanger et élargir son réseau

Le salon de l’emballage 2025 est lieu d’échanges et de collaboration où il est possible de booster son réseau, de capter des partenaires stratégiques et de découvrir de nouvelles pistes pour des projets futurs. 

Préparez efficacement votre visite au salon de l’emballage 2025

Préparez votre visite au salon Prod and Pack 2025

Le salon Prod & Pack 2025 se tiendra du 18 au 20 novembre à Eurexpo Lyon. Ce centre de conventions est facilement accessible en voiture, en transports en commun ou depuis la gare et l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry. 

Eurexpo se situe à Chassieu, à 20 minutes du centre-ville de Lyon et à proximité immédiate du périphérique Est (N346), ce qui facilite l’accès pour les visiteurs venant de toute la France et d’Europe.

  • Accès et stationnement : Le site dispose de plusieurs parkings visiteurs directement reliés aux halls d’exposition. Pour les visiteurs arrivant en transports en commun, le tramway T5 relie Eurexpo à la station Grange Blanche (métro D) en moins de 30 minutes. Des navettes gratuites sont également proposées pendant toute la durée du salon depuis certains points stratégiques de Lyon.

 

  • Inscriptions et tarifs : l’accès au salon est gratuit sur inscription préalable en ligne. Il suffit de créer son badge visiteur sur le site officiel de Prod & Pack. Ce badge nominatif donne accès à tous les espaces d’exposition, conférences et démonstrations.

 

Questions fréquentes 

Quand et où aura lieu le salon Prod and Pack 2025 ? 

Le salon se tiendra du 18 au 20 novembre 2025 à Eurexpo Lyon, au cœur de la principale région industrielle française. L’événement est organisé par GL events Exhibitions, spécialiste des salons professionnels.

Le salon Prod and Pack 2025 est-il ouvert à tous ?

Le salon est réservé aux professionnels des secteurs de la production, de l’emballage, du conditionnement et de la logistique. Il s’adresse notamment aux industriels, ingénieurs, responsables RSE, bureaux d’études et fournisseurs de technologies. 

Le Salon Prod and Pack 2025 est-il gratuit ? 

Oui, l’entrée est gratuite sur inscription préalable en ligne via le site officiel du salon. L’inscription permet d’obtenir un badge nominatif donnant accès à l’ensemble du salon. 

Quelles sont les thématiques principales du Salon de l’emballage 2025 ? 

Cette édition mettra l’accent sur la durabilité, le réemploi et la performance industrielle. Les espaces phares, comme le Village du Réemploi, La Pépinière, le Showroom ou l’Espace Performance Industrielle, présenteront des solutions concrètes pour répondre aux enjeux du règlement européen PPWR et accompagner la transition vers une économie circulaire.

Directive CSRD : définition, enjeux et actualités 2025

La CSRD, ou Corporate Sustainability Reporting Directive, est une directive européenne qui harmonise le reporting extra-financier au sein de l’UE. Adoptée en novembre 2022, elle remplace la directive NFRD et s’inscrit dans la stratégie du Pacte Vert européen. Depuis son application, le 1er janvier 2024, la CSRD impose aux entreprises de publier un reporting sur leurs performances environnementales, sociales et de gouvernance (ESG), et introduit le principe clé de double matérialité.

Définition, enjeux, nouveautés, ETERNITY Systems vous explique tout ce qu’il faut savoir sur la CSRD pour comprendre et mettre en œuvre efficacement cette directive. 

  • La directive CSRD en résumé
  • Qu’est-ce que la CSRD ?
  • Qu’est-ce que la double matérialité mise en place par la CSRD ?
  • Quelles sont les entreprises concernées par la CSRD ? 
  • Quel est le calendrier d’application de la directive CSRD ? 
  • Quels sont les objectifs de la CSRD ? 
  • Quelles sont les exigences de publication de la directive CSRD ? 
  • Quelles sont les sanctions en cas de non-conformité à la CSRD ? 
  • Comment se préparer et anticiper la mise en conformité de la directive CSRD ?
  • FAQ 

La directive CSRD en résumé 

  • La directive CSRD harmonise le reporting de durabilité en Europe et impose aux entreprises de publier des données environnementales, sociales et de gouvernance fiables, vérifiées et comparables.
  • Les normes ESRS (European Sustainability Reporting Standards) structurent ce reporting autour du principe de double matérialité, qui oblige à évaluer à la fois l’impact des activités sur l’environnement et la société et l’influence des enjeux durables sur la performance économique.
  • Ces normes ESRS définissent les indicateurs et le contenu du reporting, garantissant la comparabilité et la fiabilité des données à l’échelle européenne.
  • La préparation à la CSRD nécessite une organisation transversale : structurer la gouvernance, fiabiliser la collecte des données, anticiper les audits et intégrer la durabilité dans la stratégie globale de l’entreprise.

Qu’est-ce que la CSRD ?

La Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) est une nouvelle directive européenne qui définit les règles du reporting extra-financier des entreprises de l’Union européenne. Elle encadre la publication des informations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) afin de rendre ces données plus accessibles et plus transparentes à l’échelle de l’UE.

Ce reporting CSRD vise à harmoniser la communication des performances en matière de durabilité pour répondre à un objectif global : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et orienter les modèles économiques vers une croissance responsable.

La CSRD s’aligne sur d’autres cadres réglementaires européens, comme le Pacte Vert, le SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) et le devoir de vigilance. Cette harmonisation permet d’unifier les pratiques de transparence afin que les engagements durables soient lisibles pour tous. 

La directive CSRD vise à rendre les données ESG plus transparentes et accessibles

CSRD et NFRD : les changements majeurs 

La directive NFRD (Non Financial Reporting Directive) était une directive qui visait à harmoniser le reporting, traduite en France par la Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF).

La NFRD cède sa place à la CSRD, qui renforce le cadre et élargit le périmètre d’application avec 5 changements majeurs : 

  • Des informations plus précises et vérifiables : les entreprises doivent désormais publier des données détaillées sur leurs impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance selon des indicateurs précis : émissions de gaz à effet de serre, consommation d’énergie, gestion des déchets, part d’énergies renouvelables ou encore égalité salariale.
  • Un format digital unifié : le reporting s’intègre dans une section dédiée du rapport de gestion, rédigé au format XHTML et structuré selon une structure commune européenne pour garantir la comparabilité des données.
  • Un champ d’application étendu : environ 50 000 entreprises européennes seront concernées à terme, incluant de nombreuses PME et filiales qui étaient jusque-là exemptées.
  • Une vérification indépendante : les informations publiées devront être auditées par un commissaire aux comptes ou un organisme tiers indépendant comme le bureau Veritas ou EcoAct, afin d’en assurer la fiabilité.
  • Le principe de double matérialité : chaque entreprise doit désormais évaluer à la fois son impact sur la société et l’environnement, et l’effet des enjeux durables sur sa propre performance économique.

Qu’est-ce que la double matérialité mise en place par la CSRD ?

Le principe de double matérialité est une approche qui oblige les entreprises à analyser leurs performances en matière de durabilité sous deux angles complémentaires : l’impact des enjeux ESG sur leur activité, et l’impact de leur activité sur la société et l’environnement.

  • La matérialité financière : elle évalue la manière dont les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance influencent la situation financière de l’entreprise. Par exemple, l’augmentation du coût de l’énergie, la raréfaction de certaines ressources ou les risques climatiques peuvent affecter la rentabilité, les investissements ou la chaîne d’approvisionnement.
  • La matérialité d’impact : elle mesure les effets positifs ou négatifs de l’entreprise sur son écosystème au sens large : environnement, conditions de travail, droits humains, communautés locales. Cela inclut, par exemple, les émissions de gaz à effet de serre, la gestion des déchets ou les pratiques sociales des fournisseurs.

Lorsqu’un impact ou un risque est jugé important, il doit être mentionné dans le rapport de durabilité. Cette approche marque une évolution majeure du reporting extra-financier : il ne s’agit plus seulement d’énoncer des engagements ou des intentions, mais de mesurer concrètement les effets réels des activités de l’entreprise, et d’en évaluer les conséquences économiques.

Le principe de double matérialité oblige les entreprises à analyser l’impact financier et ESG

 

Quelles sont les entreprises concernées par la CSRD ? 

La directive CSRD s’applique aux entreprises selon certains seuils : en fonction de leur taille, de leur statut juridique et de leur implantation géographique. Elle concerne ainsi le plus souvent : 

  • Les grandes entreprises européennes
  • Les PME cotées
  • Les entreprises non européennes
  • Les filiales et succursales

Les grandes entreprises européennes

Les grandes entreprises européennes sont toutes concernées par la norme CSRD, qu’elles soient cotées ou non, dès lors qu’elles dépassent au moins deux des trois seuils CSRD suivants :

  • 1000 salariés
  • 40 millions d’euros de chiffre d’affaires
  • 20 millions d’euros de total au bilan

Ces entreprises doivent publier chaque année un rapport de durabilité conforme aux normes ESRS (European Sustainability Reporting Standards), intégré à leur rapport de gestion et vérifié par un commissaire aux comptes ou un organisme tiers indépendant.

En 2025, la Commission européenne a proposé, via un paquet « omnibus », de réduire le nombre d’entreprises concernées par la CSRD en relevant notamment le seuil d’employés à plus de 1 000 et d’ajouter un seuil de chiffre d’affaires net de 450 millions €. Ces textes sont encore en discussion et ne sont pas applicables pour l’instant. 

Les PME cotées

Les petites et moyennes entreprises cotées sur les marchés réglementés européens entrent également dans le champ d’application de la CSRD. Cependant, elles bénéficient d’un dispositif allégé avec un reporting simplifié et une période de transition avant l’entrée en vigueur complète des obligations. Ces entreprises pourront ainsi reporter la publication de leur premier rapport de durabilité jusqu’en 2028 (sur les données de l’exercice 2027).

Les entreprises non européennes

Les sociétés étrangères qui exercent une activité économique importante dans l’Union européenne et réalisent plus de 150 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel sur le marché de l’UE doivent publier un rapport de durabilité couvrant ses impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Les filiales et succursales

Les filiales européennes dont la société mère établit un reporting consolidé peuvent être exemptées d’un rapport CSRD individuel. Ces entreprises doivent néanmoins transmettre certaines données pour garantir la cohérence des informations publiées au niveau du groupe. Les grandes sociétés cotées ne peuvent pas bénéficier de cette exemption.

Les micro-entreprises

Les micro-entreprises sont exclues du champ d’application de la directive CSRD. Sont considérées comme micro-entreprises les structures :

  • Comptant 10 salariés ou moins
  • Réalisant un chiffre d’affaires ou un total de bilan inférieur à 2 millions d’euros

Elles ne sont pas soumises à une obligation de reporting extra-financier, mais peuvent choisir d’en publier volontairement au travers de la CS3D pour valoriser leur démarche RSE.

 Le reporting CSRD s’applique aux entreprises selon certains seuils (taille, statut, géographie)

Quel est le calendrier d’application de la directive CSRD ? 

En avril 2025, l’Union européenne a officiellement adopté un report de deux ans de l’application de la directive CSRD pour certaines catégories d’entreprises.

En France, la loi DDADUE 5, promulguée le 30 avril 2025, transpose ce report dans le droit national. Elle concerne directement les grandes entreprises et les PME cotées, qui disposent désormais d’un délai supplémentaire avant d’intégrer les informations de durabilité à leur rapport de gestion.

Le calendrier d’application de la CSRD a été reporté à 2028 pour les nouvelles entreprises

Les entreprises déjà soumises à la NFRD restent toutefois tenues de publier leur premier rapport CSRD en 2025, sur la base de l’exercice 2024. Le report s’applique uniquement aux nouveaux entrants dans le dispositif.

Quels sont les objectifs de la CSRD ? 

La directive CSRD a pour objectif de standardiser le reporting extra-financier des entreprises européennes afin de rendre les informations ESG plus accessibles et plus faciles à comparer et à analyser. Pour cela, elle poursuit 4 objectifs principaux : 

  • Créer un langage commun : la CSRD vise à établir des indicateurs précis via les normes ESRS pour suivre les impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance.
  • Aligner les stratégies sur la transition climatique : il s’agit d’aider les organisations à suivre leur trajectoire vers la neutralité carbone, en cohérence avec l’Accord de Paris et la limite de 1,5 °C.
  • Favoriser une économie durable : il s’agit d’améliorer la transparence des données ESG pour orienter les capitaux vers des entreprises responsables et renforcer la finance verte européenne.
  • Renforcer la confiance : il s’agit d’instaurer un reporting clair et vérifiable, gage de crédibilité auprès des investisseurs, clients et autorités publiques.

Quelles sont les exigences de publication de la directive CSRD ? 

La directive CSRD impose aux entreprises de publier chaque année un rapport de durabilité intégré à leur rapport de gestion, selon un format et des normes strictement définis au niveau européen : 

  • Respecter les normes ESRS (European Sustainability Reporting Standards) : ces standards encadrent les informations à divulguer sur les volets environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Ce cadre de transparence s’inscrit dans une logique plus large d’économie circulaire, en cohérence avec d’autres réglementations européennes comme le règlement PPWR (Packaging and Packaging Waste Regulation) et la loi AGEC en France qui visent à réduire les déchets, encourager le réemploi et promouvoir des modèles de production plus durables.
  • Adopter un format numérique unique : le rapport doit être publié au format XHTML, avec un balisage normalisé (XBRL) pour faciliter la lecture et la comparaison des données à l’échelle de l’Union européenne.
  • Garantir la vérification externe des informations : chaque rapport doit être audité par un commissaire aux comptes ou un organisme tiers indépendant, afin d’en assurer la fiabilité et la conformité.
  • Inclure l’analyse de double matérialité : les entreprises doivent démontrer à la fois leur impact sur l’environnement et la société, et l’effet des enjeux climatiques sur leur performance économique.

Quelles sont les sanctions en cas de non-conformité à la CSRD ? 

La directive CSRD prévoit des sanctions financières et juridiques pour les entreprises qui ne respectent pas leurs obligations de reporting extra-financier.

  • Amendes administratives : chaque État membre définit le montant et les modalités des sanctions, mais elles peuvent atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros selon la gravité du manquement. 
  • Sanctions civiles ou pénales : la responsabilité de la direction peut être engagée en cas de déclaration trompeuse, incomplète ou mensongère. En effet, en cas d’absence de certification des informations en matière de durabilité, le dirigeant de l’entreprise s’expose à une amende de 30 000 euros et à une peine d’emprisonnement de deux ans. En cas d’entrave à la certification des informations en matière de durabilité, le dirigeant de l’entreprise s’expose à une amende de 75 000 euros et à une peine d’emprisonnement de cinq ans.
  • Exclusion potentielle de certains dispositifs : à partir de 2026, les entreprises qui ne respecteront pas leur obligation de reporting extra-financier seront exclues des marchés publics au niveau national.  

En France, les sanctions prévues s’alignent et renforcent celles déjà appliquées pour la Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) : 

  • Une déclaration publique pourra être publiée, indiquant la nature de l’infraction et l’entreprise mise en cause (“name and shame”).
  • L’autorité compétente pourra émettre une ordonnance de cessation pour contraindre l’entreprise à corriger ses manquements.
  • Des amendes administratives seront appliquées proportionnellement aux profits reçus grâce à l’infraction. 

La directive CSRD prévoit des sanctions financières et juridiques pour les entreprises

Comment se préparer et anticiper la mise en conformité de la directive CSRD ?

Pour mettre en œuvre la norme CSRD et anticiper ces étapes afin d’être clair et efficace dans leur reporting, les entreprises doivent : 

  • Renforcer leur stratégie RSE
  • Réaliser leur bilan carbone 
  • Se familiariser avec les normes ESRS
  • S’informer sur l’évolution réglementaire
  • Repenser la gouvernance interne
  • Organiser la collecte des données de durabilité 
  • Dialoguer avec les organismes de vérification
  • Se faire accompagner de manière ciblée

Renforcer sa stratégie RSE

Mettre en place une stratégie RSE solide constitue la première étape vers la conformité CSRD où l’entreprise réalise un audit interne afin d’identifier : 

  • Ses enjeux prioritaires
  • Ses impacts
  • Ses risques

Sur cette base, elle peut définir un plan d’action clair, fixer des objectifs mesurables et impliquer ses équipes dans la démarche RSE. Le suivi des indicateurs et la rédaction d’un rapport RSE permettent ensuite d’évaluer l’efficacité des actions engagées et d’ajuster la stratégie en continu. 

Réaliser un bilan carbone

Le bilan carbone, ou Bilan GES, permet de mesurer les émissions de gaz à effet de serre générées par l’entreprise. Le bilan carbone aide à définir une trajectoire de décarbonation réaliste. C’est un point de référence indispensable pour le futur rapport de durabilité.

Se familiariser avec les normes ESRS

Comprendre les normes ESRS (European Sustainability Reporting Standards) est indispensable pour aborder la CSRD sereinement. Ces standards définissent la manière de collecter et de présenter les informations ESG. Dans cet objectif, les entreprises doivent : 

  • S’approprier la logique de double matérialité
  • Planifier les étapes du reporting
  • Centraliser les données dans un format cohérent.

Des outils comme la plateforme européenne ESAP ou la plateforme française Impact facilitent cette mise en conformité. Anticiper ces exigences permet de gagner du temps et d’éviter les erreurs au moment de la publication du rapport.

S’informer sur l’évolution réglementaire

Pour rester conforme, il est essentiel pour les entreprises de mettre en place une veille active et de suivre les nouvelles publications, les mises à jour officielles et les recommandations des autorités. Être attentif et faire de la veille constante permet : 

  • D’anticiper les changements
  • D’adopter les bonnes pratiques
  • De mieux comprendre les attentes des auditeurs 
  • De limiter les zones d’incertitude dans la préparation du rapport de durabilité

Repenser la gouvernance interne

Une gouvernance interne claire garantit la fiabilité des informations et renforce la crédibilité du reporting. Les sujets ESG doivent être intégrés à la stratégie globale, impliquer la direction, former les équipes et clarifier les rôles. 

À noter que les entreprises les plus avancées créent désormais des postes ou des comités spécifiques pour piloter ces enjeux. 

Organiser la collecte des données de durabilité

L’entreprise doit commencer par recenser toutes les données déjà disponibles (bilan carbone, indicateurs RH, rapports financiers, etc.), puis identifier les informations manquantes et définir les nouvelles données à produire pour répondre aux exigences du reporting CSRD.

Cette étape repose sur une collaboration étroite entre les différents services : finances, ressources humaines, production, achats, logistique ou encore RSE. Chaque service doit être impliqué dans la remontée et dans la fiabilisation des informations. Des données claires, documentées et traçables facilitent la vérification et la certification du rapport de durabilité.

Dialoguer avec les instances de vérification

Les entreprises ont tout intérêt à échanger tôt et régulièrement avec leur commissaire aux comptes ou l’organisme tiers indépendant pour clarifier les attentes, valider les méthodes de calcul, et s’assurer de la conformité du futur rapport. Partager les zones d’incertitude, tester un jeu de données ou demander un retour préliminaire réduit les risques de correction en fin de parcours. 

Se faire accompagner de manière ciblée

La complexité de la CSRD justifie souvent un accompagnement, comme faire appel à un cabinet de conseil ou à un expert RSE, afin de structurer le projet, de hiérarchiser les priorités, et de gagner en efficacité. L’accompagnement des entreprises peut porter sur : 

  • La réalisation du bilan carbone
  • La définition de la matérialité
  • La collecte de données 
  • La préparation de l’audit

Choisir les bons partenaires, adaptés à la taille et au secteur de l’entreprise, permet d’éviter les erreurs coûteuses et d’installer une démarche solide et pérenne.

Il existe plusieurs étapes pour anticiper et se mettre en conformité avec la directive CSRD

 

La directive CSRD pousse les organisations à mesurer, structurer et prouver leur engagement environnemental, social et de gouvernance. Elle incite à une gestion plus responsable, fondée sur des données vérifiables et comparables.

ETERNITY Systems accompagne les entreprises dans cette évolution en leur fournissant des solutions de suivi et de gestion des emballages conformes aux nouvelles obligations européennes. Nos outils permettent de centraliser les données de durabilité, de suivre les flux de matériaux, et de réduire les déchets.

FAQ

Quels sont les seuils CSRD pour 2026 ?

En 2026, la directive CSRD s’appliquera aux grandes entreprises dépassant au moins deux des trois seuils suivants : 250 salariés, 50 millions d’euros de chiffre d’affaires, ou 25 millions d’euros de total de bilan. Ces entreprises devront publier leur premier rapport de durabilité en 2028, basé sur l’exercice 2027.

Le bilan carbone est-il obligatoire pour les CSRD ?

Oui, le bilan carbone fait partie des informations exigées dans le cadre du reporting de durabilité. Les entreprises doivent mesurer leurs émissions directes et indirectes (Scopes 1, 2 et 3) pour démontrer leur impact sur le climat et leur stratégie de réduction.

Quels sont les indicateurs de la CSRD ?

La CSRD s’appuie sur les normes ESRS, qui définissent des indicateurs précis selon trois volets :

  • Environnement (émissions, énergie, ressources)
  • Social (emploi, conditions de travail, égalité) 
  • Gouvernance (éthique, transparence, stratégie durable)

Ces indicateurs permettent de suivre les performances ESG de manière harmonisée à l’échelle européenne.

Quelles sont les normes ESRS à connaître ?

Les ESRS (European Sustainability Reporting Standards) définissent le contenu du rapport de durabilité. Ils couvrent les thématiques environnementales, sociales et de gouvernance, avec des standards transversaux (ESRS 1 et 2).  

L’ESRS 1 couvre les principes généraux du reporting, c’est-à-dire qu’elle définit comment une entreprise doit construire et présenter son rapport de durabilité. L’ESRS 2 couvre les informations de base obligatoires pour toutes les entreprises. Elle couvre notamment la gouvernance de la durabilité, la stratégie et le modèle d’affaires, les politiques et objectifs RSE, la gestion des risques et opportunités. 

Combien de temps faut-il pour préparer un reporting CSRD ?

La préparation complète du reporting CSRD peut s’étaler sur 12 à 24 mois. Ce délai dépend de la maturité RSE de l’entreprise, de la qualité des données disponibles et du niveau d’exigence attendu par l’audit. Commencer tôt permet d’éviter les retards et d’intégrer progressivement la CSRD dans les processus internes.

Norme VSME : Tout savoir sur le reporting durable pour les PME

La norme VSME (Voluntary Sustainability Reporting Standard for non-listed SMes) est une norme volontaire de reporting en matière de développement durable spécialement conçue pour les petites et moyennes entreprises (PME). Élaborée par l’EFRAG, elle permet aux PME d’avoir un outil capable de fournir facilement les données de durabilité demandées par les banques, les investisseurs ou les grands clients, dans une logique d’économie durable. 

Vous souhaitez mettre en place la VSME ? ETERNITY Systems vous explique tout sur cette norme volontaire, ses enjeux d’application, ses bénéfices et sa mise en œuvre. 

  • La norme VSME en résumé
  • Qu’est-ce que la norme VSME ? 
  • Quels sont les objectifs de la norme VSME ?
  • ESRS, CSRD et VSME : quelles différences ? 
  • Comment est structurée la norme VSME ?
  • Quelles entreprises sont concernées par la norme VSME ? 
  • Quels sont les avantages de la VSME ? 
  • Quelles sont les étapes clés de mise en œuvre de la VSME ? 

La norme VSME en résumé 

  • La norme VSME, élaborée par l’EFRAG, permet aux petites et moyennes entreprises non cotées de structurer leurs données de durabilité (énergie, CO₂, conditions de travail, gouvernance) dans un format allégé et proportionné à leurs ressources.
  • La VSME propose deux modules : un de base (Core) avec un socle minimal d’indicateurs simples, et un complet (Comprehensive) pour les entreprises plus avancées, qui souhaitent renforcer leur transparence avec des indicateurs supplémentaires. 
  • En adoptant la VSME, les PME renforcent leur crédibilité auprès des banques, des investisseurs et des grands clients, grâce à des indicateurs clairs, fiables et harmonisés.  

La norme VSME a été élaborée par l’EFRAG pour les PME

 

 

Qu’est-ce que la norme VSME ? 

La norme VSME donne aux petites et moyennes entreprises (PME) non cotées en Bourse un cadre réglementaire simple, pour rendre compte de leurs pratiques durables. Elle a été élaborée par l’EFRAG (European Financial Reporting Advisory Group) à la demande de la Commission européenne, dans le cadre du paquet de mesures d’aide aux PME de 2023.

La norme VSME vient compléter la directive CSRD, qui s’adresse aux entreprises de plus de 1000 salariés. Elle adapte les exigences de reporting durable aux réalités des PME, avec un cadre volontaire, simplifié et proportionné à leurs ressources.

En pratique, avant d’investir, les banques, les investisseurs ou les grands clients attendent des entreprises qu’elles prouvent qu’elles respectent bien certains critères environnementaux et sociaux. C’est en ce sens que la norme VSME a été conçue, afin de permettre aux PME de disposer d’un outil qui leur permet de transmettre ces informations ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) et de renforcer leur crédibilité, tout en évitant une charge administrative excessive.

Quels sont les objectifs de la norme VSME ?

La norme VSME poursuit trois objectifs principaux :

  • Fournir un cadre adapté aux TPE et aux PME pour suivre leurs performances et mieux piloter la durabilité avec des indicateurs simples et proportionnés à leur taille. 
  • Réduire les coûts de reporting ESG : beaucoup de PME reçoivent différentes demandes de la part de leurs clients, comme des questionnaires sur l’énergie, des formulaires sur les conditions de travail ou des enquêtes sur les émissions de CO₂. La VSME harmonise ces attentes en fournissant un cadre de reporting reconnu par tous.
  • Faciliter l’accès aux financements et aux marchés publics : en adoptant la VSME, les PME disposent de données crédibles et comparables, alignées sur les standards européens. Cela leur ouvre plus facilement l’accès à des financements verts ou à la commande publique.

Ces objectifs s’inscrivent dans un contexte dans lequel la RSE devient incontournable. Selon le baromètre de la RSE 2024, 78 % des entreprises disposent aujourd’hui d’une équipe dédiée à la RSE et 76 % allouent un budget spécifique. Cette dynamique montre que la durabilité en lien avec les principes de réemploi et d’économie circulaire est devenue un enjeu central pour toutes les organisations, y compris les plus petites.

ESRS, CSRD et VSME : quelles différences ? 

Le reporting de durabilité en Europe repose aujourd’hui sur plusieurs textes et normes qui s’adressent à des catégories d’entreprises différentes. La CSRD impose le reporting de durabilité aux grandes entreprises, les ESRS précisent les règles à suivre pour ce reporting, et la VSME propose une alternative volontaire et simplifiée pour les petites entreprises.

  • La CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) : directive européenne qui rend obligatoire la publication d’informations ESG pour les grandes entreprises. 
  • Les ESRS (European Sustainability Reporting Standards) : normes techniques publiées par l’EFRAG qui détaillent comment appliquer la CSRD. Elles définissent les indicateurs, les thèmes ESG et le principe de double matérialité (cadre d’analyse qui examine la matérialité financière et la matérialité d’impact d’une entreprise).
  • Norme VSME : reprend l’esprit des ESRS dans une version simplifiée pour les PME, adaptée à leurs ressources et à leurs besoins. 

Ce qu’il faut retenir : la VSME ouvre la voie du reporting durable aux plus petites entreprises, afin d’assurer une transition écologique et sociale accessible à toutes les entreprises.

la VSME est volontaire tandis que la CSRD est obligatoire

Nom : vsme-csrd

Alt : la VSME est volontaire tandis que la CSRD est obligatoire

Comment est structurée la norme VSME ?

La VSME fournit une grille claire avec des indicateurs de durabilité répartis en deux modules : 

  • Le module basique
  • Le module complet 

L’avantage de cette modularité est qu’elle simplifie et accélère le reporting, éliminant l’exigence de double matérialité. En effet, avec la VSME, l’entreprise n’a pas besoin d’analyser à la fois l’impact de ses activités sur l’environnement et la société, et l’impact de ces enjeux sur sa performance financière.

Le module de base ou “Core” module 

Le module de base fixe un socle minimal d’informations sur les sujets environnementaux et sociaux que toutes les entreprises, même les plus petites, peuvent fournir sans trop grande complexité de reporting. Ce module comprend 11 exigences et 49 indicateurs sur l’environnement et la gouvernance comme : 

  • Informations générales sur l’entreprise.
  • Engagements en matière de durabilité.
  • Consommation d’énergie et émissions de gaz à effet de serre (Scopes 1 et 2).
  • Gestion de l’eau.
  • Conditions de travail et sécurité.
  • Prévention de la corruption.

Par exemple, dans ce module de base, une PME de transport peut indiquer sa consommation annuelle de carburant et les mesures mises en place pour réduire ses émissions.

Le module complet ou “Comprehensive” module 

Le module complet, ou « Comprehensive », s’adresse aux entreprises qui souhaitent renforcer leur transparence et démontrer un engagement plus avancé en matière de durabilité.

Ce module ne remplace pas le module de base, il vient s’y ajouter. Une entreprise commence donc par publier les informations du module de base, puis complète son reporting avec les exigences du module complet lorsqu’elle atteint un certain niveau de maturité ou que son contexte économique le requiert.

Le module complet introduit 9 exigences supplémentaires et environ 30 indicateurs complémentaires comme : 

  • Définir une stratégie RSE claire et cohérente.
  • Mettre en place un plan de transition climatique aligné sur les objectifs internationaux.
  • Calculer l’empreinte carbone complète de l’entreprise (Scopes 1, 2 et 3).
  • Identifier et évaluer les risques liés au changement climatique.
  • Suivre et déclarer les incidents en matière de droits humains dans la chaîne d’approvisionnement.
  • Déclarer les revenus issus d’activités sensibles ou controversées.

 La norme VSME est constituée de 2 modules : module basique et module complet

 

Quelles entreprises sont concernées par la norme VSME ? 

La norme VSME s’adresse uniquement aux micros, petites et moyennes entreprises de moins de non cotées en bourse et qui ne sont pas dans le champ obligatoire de la directive Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD). 

  • Les grandes entreprises atteignant deux des trois seuils suivants : un bilan total de 25 millions d’euros ; un chiffre d’affaires net de 50 millions d’euros ; un nombre moyen de salariés employés au cours de l’exercice de 250, sont couvertes par la CSRD et doivent publier un reporting de durabilité obligatoire depuis 2025. La VSME ne les concerne pas.
  • Les PME cotées en Bourse : elles sont aussi soumises à la CSRD, contrairement aux PME non cotées. et auront aussi l’obligation de publier un rapport de durabilité, mais selon un calendrier et un format allégés.
  • La VSME ne s’applique pas non plus à ces entreprises.
  • PME non cotées : elles ne sont pas couvertes par la CSRD. Elles peuvent choisir d’adopter volontairement la VSME.
  • Micro entreprises : elles sont incluses dans le champ de la VSME si elles souhaitent l’utiliser, sans obligation. 

Le paquet Omnibus de février 2025 propose de restreindre le champ de la CSRD en relevant les seuils d’application (jusqu’à 1 000 salariés et 450 M€ de chiffre d’affaires) et en reportant certaines obligations, notamment pour les PME cotées.

L’objectif est de simplifier le reporting durable et de réduire la charge pour les entreprises. Ces modifications restent à l’état de proposition et ne sont pas encore en vigueur.

Quels sont les avantages de la VSME ? 

Adopter la norme VSME et structurer le reporting de durabilité permet aux entreprises : 

  • D’avoir un avantage compétitif,
  • De mieux s’organiser en interne,
  • D’améliorer leur accès aux financements,
  • D’anticiper les évolutions réglementaires. 

Un avantage compétitif 

La VSME est un référentiel reconnu et commun, c’est-à-dire, qu’il est plus facile de comparer les données, car tout le monde utilise le même référentiel et les mêmes indicateurs. En pratique, cela permet aux entreprises qui utilisent la VSME de fournir des données de durabilité crédibles sur leurs performances environnementales et sociales. 

Une PME équipée d’un reporting VSME est alors mieux armée pour participer à des appels d’offres et répondre aux exigences des investisseurs et des partenaires commerciaux. 

Une meilleure organisation interne 

La VSME permet de suivre des indicateurs précis qui suivent les consommations d’énergie, les émissions de CO₂, les conditions de travail ou encore les engagements sociaux. Cela permet d’avoir des repères clairs pour piloter l’activité et de prendre des décisions en fonction des résultats fournis par ces indicateurs de performances. 

Par exemple, une entreprise industrielle peut découvrir, grâce à la VSME, que ses équipements anciens sont responsables de la majorité de sa consommation énergétique et planifier leur remplacement.

Un meilleur accès aux financements 

La VSME facilite l’obtention de prêts et d’investissements en apportant des données ESG fiables et présentées dans un format standardisé. Les banques et les investisseurs disposent de tous les éléments nécessaires pour évaluer les risques (par exemple, la dépendance énergétique, la gestion des ressources humaines ou l’empreinte carbone) et prendre leurs décisions d’octroi de prêts ou d’investissements en toute confiance.


Par exemple, une entreprise de transport qui présente un plan de transition énergétique dans le cadre VSME augmente ses chances d’obtenir un financement vert pour renouveler sa flotte et réduire ses émissions.

L’anticipation des évolutions réglementaires

Les entreprises qui adoptent la VSME n’auront pas à improviser une mise en conformité en urgence si les règles viennent à évoluer. En d’autres termes, elles se préparent dès aujourd’hui aux futures obligations qui pourraient élargir le champ d’application de la CSRD.

Adopter la norme VSME permet aux entreprises de renforcer leur crédibilité

Quelles sont les étapes clés de mise en œuvre de la VSME ? 

Pour mettre en place un reporting durable qui suit les indicateurs de la VSME, il existe plusieurs étapes importantes : 

  • Évaluer la situation de départ,
  • Mobiliser l’ensemble des équipes,
  • Organiser la collecte des données utiles,
  • Rédiger le rapport,
  • Agir pour s’améliorer.

Étape 1 : évaluer la situation de départ 

La première étape de la mise en œuvre de la VSME consiste à dresser un état des lieux des pratiques durables en place. Une entreprise doit savoir où elle en est, afin de choisir le module adapté à ses besoins et ses objectifs : le module de base, plus simple et centré sur les indicateurs essentiels, ou le module complet, plus exigeant. 

Par exemple, une PME du bâtiment qui suit déjà sa consommation énergétique pourra se contenter du module de base pour commencer, puis évoluer vers le module complet lorsqu’elle développera un plan climat.

Étape 2 : mobiliser les équipes 

Faire un reporting durable repose sur l’engagement de toutes les équipes au sein de l’entreprise. Si c’est la direction qui doit porter et soutenir le projet, l’ensemble des collaborateurs doit aussi en faire partie : 

  • D’abord, il faut sensibiliser les équipes aux enjeux RSE en expliquant pourquoi la VSME est utile et comment elle fonctionne. 
  • Ensuite, il faut attribuer des rôles spécifiques à chacun : responsable RSE, comptabilité, ressources humaines, etc.

Par exemple, dans une PME industrielle, l’équipe RH collecte les données sociales, la maintenance fournit les données sur l’énergie et les machines, et la direction valide le rapport RSE. 

Étape 3 : Collecter les données utiles

La VSME repose sur plusieurs indicateurs concrets comme l’énergie, les conditions de travail, la gouvernance ou encore les émissions de CO2, qui doivent être suivis puis analysés : 

  • Il faut tout d’abord identifier où on peut récupérer ces informations : facture d’électricité, bilans comptables, registre RH, etc. 
  • Il faut ensuite définir une période de référence sur laquelle vont être analysés les différents indicateurs (collection mensuelle, trimestrielle, voire annuelle selon les indicateurs). 
  • L’idéal, enfin, est de centraliser toutes ces données dans un seul et même outil facile d’accès et d’utilisation. 

Par exemple, une PME de transport peut suivre mensuellement la consommation de carburant de ses véhicules pour renseigner ses émissions de CO₂ annuelles.

Étape 4 : rédiger le rapport de durabilité

Une fois les données collectées et vérifiées, l’entreprise doit les présenter dans un rapport structuré qui respecte les exigences du module choisi (Core ou Comprehensive) : 

  • Le rapport doit suivre l’ordre des indicateurs définis dans la norme : informations générales, indicateurs environnementaux (énergie, CO₂, eau, déchets), indicateurs sociaux (effectifs, conditions de travail), indicateurs de gouvernance (éthique, anti-corruption, transparence).
  • La simple publication de données chiffrées n’est pas suffisante, car l’entreprise doit interpréter ses résultats et expliquer pourquoi certaines valeurs sont élevées, quels progrès ont déjà été réalisés, et quelles difficultés persistent.
  • Le rapport doit montrer une trajectoire avec des objectifs, mesurables, crédibles, indiquant la direction à suivre.  
  • Le langage doit être simple et accessible avec des données présentées de manière claire (tableaux, graphiques, comparaisons d’une année sur l’autre). La transparence implique également de ne pas cacher les difficultés rencontrées et existantes.
  • Le rapport doit être validé par la direction avant publication.

Étape 5 : Publication du rapport 

Pour la publication, l’entreprise doit rendre accessible le rapport, soit sur son site internet ou en le partageant directement avec ses partenaires financiers et commerciaux. Ensuite, il faut recueillir les retours des parties prenantes et en tirer des enseignements. Ces retours permettent : 

  • D’identifier les manques, 
  • D’ajuster la collecte de données,
  • D’améliorer la précision du reporting d’une année sur l’autre.

Nom : etapes-vsme-durabilite

Alt : Il y a cinq étapes pour mettre en place un reporting durable qui suit les indicateurs de la VSME 

La norme VSME illustre une nouvelle manière d’aborder le reporting durable pour les petites et moyennes entreprises. En proposant un cadre volontaire, simple, et aligné sur les standards européens, elle permet aux PME de structurer leurs données ESG, d’améliorer leur compétitivité et de renforcer la confiance avec leurs partenaires financiers et commerciaux.

Dans cette même logique d’accompagnement à la transition, ETERNITY Systems développe des solutions, comme le lavage industriel, qui facilitent la mise en place de démarches RSE adaptées aux ressources des PME. L’objectif : donner à chaque entreprise les moyens de s’engager concrètement dans un développement durable et responsable, quelle que soit sa taille.

 

FAQ

Qu’est-ce qu’un rapport de durabilité volontaire ? 

Un rapport de durabilité volontaire est un document produit par l’entreprise pour présenter ses pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Dans le cas de la VSME, il s’agit d’un cadre normalisé qui permet aux PME non cotées en Bourse de structurer ces informations et de les communiquer à leurs clients, banques ou investisseurs.

Quelles sont les sanctions encourues en cas de non-respect de la VSME ? 

La VSME étant une norme volontaire, aucune sanction n’est prévue en cas de non-application. Elle repose sur l’engagement des entreprises qui souhaitent améliorer leur transparence et répondre aux attentes de leurs partenaires.

Quelles sont les ressources disponibles pour faciliter la norme VSME ? 

‍La Commission européenne et l’EFRAG mettent à disposition plusieurs outils d’accompagnement :

  • Un projet multi pays dans le cadre du Technical Support Instrument 2025 intitulé “Improving Sustainability Reporting for Businesses”.
  • Le forum PME de l’EFRAG, dédié aux échanges de bonnes pratiques entre entreprises.
  • Des guides d’application et outils numériques pour aider les PME à remplir leurs indicateurs plus facilement.

À quelle fréquence faut-il mettre à jour les informations de durabilité ? 

Les informations de durabilité doivent être mises à jour au minimum une fois par an, en cohérence avec la clôture de l’exercice comptable. Elles doivent être communiquées aux associés 15 jours avant l’Assemblée Générale, comme le rapport de gestion. Toutefois, une mise à jour peut être nécessaire en cours d’année si un changement important survient (nouvelle politique, évolution majeure des données, incident significatif).

Gildas Bouilly elu Entrepreneur de l’année 2025 EY en Occitanie

L’innovation responsable est en train de redéfinir le futur des entreprises. C’est dans cet esprit que Gildas Bouilly, fondateur et dirigeant d’ETERNITY Systems, a été honoré lors du Prix Entrepreneur de l’Année EY en Occitanie. Cette distinction met en lumière un parcours inspirant où performance économique et engagement écologique avancent main dans la main.

ETERNITY Systems : transformer la logistique pour un monde durable

Depuis près de trente ans, ETERNITY Systems s’impose comme un acteur clé de l’économie circulaire. Sa mission : développer des solutions de réemploi des emballages pour réduire l’impact environnemental des flux logistiques. Une vision qui a propulsé l’entreprise parmi les leaders européens du secteur.

Avec 1 500 collaborateurs présents dans 6 pays et un chiffre d’affaires dépassant les 130 millions d’euros, ETERNITY Systems est un exemple de croissance durable au service de la transition écologique.

Des équipes engagées aux côtés d’un leader visionnaire

Au-delà des chiffres, la réussite d’ETERNITY Systems s’explique par une dynamique humaine forte. Les collaborateurs expriment leur fierté de travailler aux côtés de Gildas Bouilly et de s’investir chaque jour pour faire du réemploi une norme partagée par les industriels comme par les consommateurs.

Cet engagement collectif s’accompagne d’un autre objectif essentiel : offrir une expérience optimale à chaque client, en combinant innovation technologique, fluidité logistique et responsabilité environnementale.

Un modèle entrepreneurial qui inspire

La reconnaissance décernée par EY souligne l’impact positif du modèle d’ETERNITY Systems : prouver qu’une croissance respectueuse de l’environnement peut être source de compétitivité et de rayonnement international.

Cette aventure entrepreneuriale démontre aussi qu’agir pour l’environnement n’est pas une contrainte, mais une opportunité d’inventer des solutions durables et rentables.

Découvrez l’histoire d’ETERNITY Systems en vidéo

Pour plonger au cœur de cette réussite et comprendre comment ETERNITY Systems révolutionne la logistique, visionnez la vidéo de présentation officielle :

Re-uz for ETERNITY inaugure son site de lavage de contenants réemployables pour la restauration collective à Blanquefort

Un pas décisif pour la filière du réemploi en Nouvelle-Aquitaine

Blanquefort, le 17 septembre 2025 – L’inauguration officielle du site de lavage industriel Re-uz for ETERNITY à Blanquefort, près de Bordeaux, marque une étape majeure dans la structuration de la filière du réemploi des contenants alimentaires.
Fruit de la joint-venture entre Re-uz et ETERNITY Systems, ce site de 2 500 m² illustre la montée en puissance d’une économie circulaire locale au service de la restauration collective et de la transition écologique.

Un site industriel innovant au cœur du réemploi

Le site de Blanquefort est entièrement dédié au lavage, au stockage et à la logistique des contenants réemployables : bacs gastronormes en inox, barquettes, gobelets, bocaux…
Grâce à ses équipements de dernière génération, le site peut traiter plusieurs dizaines de milliers de contenants par jour tout en respectant les plus hauts standards d’hygiène et de traçabilité.

Conçu pour accompagner la suppression des emballages à usage unique, il répond directement aux besoins des collectivités, acteurs publics, restaurations commerciales et événementielles souhaitant intégrer le réemploi dans leurs pratiques quotidiennes.

Un partenariat exemplaire avec La Cuisine Bordeaux Mérignac

Le lancement du site s’inscrit dans une coopération innovante avec La Cuisine Bordeaux Mérignac, premier acteur public à avoir supprimé les barquettes à usage unique.
Dès novembre 2025, Re-uz for ETERNITY assurera le lavage quotidien de 25 000 contenants, après une phase de montée en puissance progressive démarrée en 2024.

Ce projet bénéficie d’un accompagnement de l’ADEME, à hauteur de 256 532,80 €, confirmant l’importance stratégique du lavage de contenants réemployables dans la transition écologique et la réduction des déchets en restauration collective.

Les présidents de Re-uz for ETERNITY présentent les enjeux liés au lavage de contenants réemployables pour la restauration collective

Un levier stratégique de notoriété et de développement durable pour Re-uz for ETERNITY

Pour ETERNITY Systems et Re-uz, ce site représente bien plus qu’une nouvelle installation industrielle.
C’est un signal fort envoyé à l’ensemble du secteur : le réemploi est désormais une réalité économique et logistique capable de rivaliser avec le jetable.

En investissant dans un ancrage territorial fort, ETERNITY Systems renforce :

  • sa notoriété en tant qu’acteur industriel clé du réemploi en France ;

  • sa crédibilité technologique, grâce à des solutions performantes et fiables ;

  • son engagement environnemental, en réduisant les émissions liées au transport et en favorisant des circuits courts.

“Avec le site de Blanquefort, nous démontrons que le réemploi peut s’intégrer dès aujourd’hui dans les pratiques de la restauration collective. C’est une étape majeure pour développer un maillage territorial capable de répondre aux besoins locaux en matière de lavage et de logistique.”
Gildas Bouilly et Philippe BERTHE, CEO d’ETERNITY Systems et de Re-uz.

Des enjeux importants se dressent dans le cadre de cette inauguration

Un modèle industriel au service de l’économie circulaire

L’inauguration du site de Blanquefort illustre la vision commune d’ETERNITY Systems et de Re-uz : créer un modèle de réemploi industriel durable, performant et économiquement viable.
Cette synergie associe :

  • la maîtrise logistique et technologique d’ETERNITY Systems,

  • au savoir-faire de Re-uz dans la conception et le lavage des contenants réemployables.

Ensemble, les deux acteurs contribuent à bâtir une infrastructure nationale du réemploi, capable de répondre aux enjeux environnementaux et économiques des territoires.

Vers un maillage territorial du réemploi en France

Le site de Blanquefort est une première étape dans la stratégie d’expansion nationale d’ETERNITY Systems.
L’objectif : déployer un réseau de sites de lavage industriel répartis sur tout le territoire pour accompagner la généralisation du réemploi dans la restauration collective.

Pour en savoir plus sur Re-uz for ETERNITY, nous vous invitons à vous rendez ici.

À propos de Re-uz for ETERNITY

Re-uz for ETERNITY est une entreprise née en 2024 de l’alliance stratégique entre Re-uz, pionnier français du réemploi dans la restauration et l’événementiel, et ETERNITY Systems, spécialiste des solutions logistiques et industrielles durables.

Ensemble, elles opèrent des sites de lavage industriel de contenants réemployables destinés à la restauration collective, commerciale et événementielle.
Leur ambition : accélérer la transition vers une économie circulaire concrète, en proposant des solutions de lavage, stockage et logistique performantes, locales et économiquement viables.

Grâce à cette synergie, Re-uz for ETERNITY contribue à la structuration d’une filière industrielle du réemploi en France, au service des acteurs publics, des collectivités et des entreprises engagées dans la réduction du plastique à usage unique.

CS3D : Tout savoir sur la Corporate Sustainability Due Diligence Directive (CSDDD)

La directive CS3D (Corporate Sustainability Due Diligence Directive), entrée en vigueur le 25 juillet 2024, impose aux entreprises un devoir de vigilance concernant les risques et les impacts négatifs sur l’environnement, les droits humains ou la société, liés à la durabilité de leurs activités commerciales. L’objectif de cette directive est d’obliger les entreprises à intégrer la durabilité dans leurs stratégies pour favoriser un comportement responsable. 

Comment concilier performance économique et obligations de durabilité ? Meilleure gouvernance, processus de contrôle, champ d’application et anticipation des nouvelles échéances réglementaires, ETERNITY Systems vous explique tout sur la directive CS3D et le devoir de vigilance des entreprises. 

La Directive CS3D est aussi appelée directive CSDDD

La directive CS3D en résumé 

  • La CS3D (ou CSDDD) est une directive adoptée par le Parlement européen, validée par le Conseil européen, et entrée en vigueur en juillet 2024.
  • Elle impose aux grandes entreprises européennes et étrangères un devoir de vigilance pour prévenir les atteintes aux droits humains et à l’environnement dans toute leur chaîne de valeur.
  • La CSDDD repose sur quatre piliers : responsabilité élargie aux filiales et aux partenaires, diligence raisonnable pour anticiper les risques, transparence des démarches et réparation obligatoire en cas de dommages.
  • Elle concerne les entreprises de plus de 1 000 salariés et 450 M€ de chiffre d’affaires, ainsi que certaines franchises et sociétés étrangères actives dans l’UE.

Qu’est-ce que la CS3D ? 

La CS3D, ou Corporate Sustainability Due Diligence Directive (CSDDD), est une directive européenne qui impose aux grandes entreprises un devoir de vigilance consistant à mettre en place des procédures de diligence raisonnable pour identifier, prévenir et corriger les impacts négatifs liés aux droits humains et à l’environnement.

Inspirée de la loi française de 2017 sur le devoir de vigilance, la directive CS3D élargit son champ d’application et précise les obligations à respecter. Ces obligations reposent sur cinq actions clés observées à chaque étape des opérations directes des entreprises et de leurs filiales : identifier, prévenir, suspendre, atténuer et rendre compte des impacts négatifs.

La directive CS3D couvre plusieurs domaines concernant des enjeux sociaux et environnementaux, comme :

  • Le respect des droits humains fondamentaux, dont la santé et les libertés des travailleurs.
  • La lutte contre le travail forcé et le travail des enfants.
  • La réduction des émissions de gaz à effet de serre.
  • La gestion responsable des déchets dangereux.
  • La consommation durable des ressources naturelles.
  • La protection des espèces menacées et de la biodiversité.
  • La prévention de la pollution des sols, de l’air et des océans.

La directive CS3D impose aux grandes entreprises un devoir de vigilance en matière de durabilité

Nom : cs3d-c-est-quoi

Alt : La directive CS3D impose aux grandes entreprises un devoir de vigilance en matière de durabilité

 

Quelle est la différence entre CSRD et CS3D ? 

La directive CSRD impose aux entreprises de publier des rapports standardisés et vérifiés sur leurs performances ESG (environnemental, social et de gouvernance), tandis que la directive CS3D les oblige à agir concrètement pour prévenir et corriger les atteintes aux droits humains et à l’environnement.

  • La CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) est une directive européenne qui impose aux entreprises de publier des informations sur leurs performances en matière de durabilité. Elle encadre la manière dont les organisations doivent communiquer leurs impacts sociaux, environnementaux et de gouvernance, à travers des rapports de durabilité alignés sur les normes européennes (ESRS).

 

  • La CS3D complète cette approche en allant au-delà du reporting. Elle introduit un devoir de vigilance juridiquement contraignant qui oblige les entreprises à agir. Elles doivent ainsi mettre en place des procédures pour identifier, prévenir et corriger les atteintes aux droits humains et à l’environnement dans leurs propres activités, mais aussi dans celles de leurs filiales et partenaires commerciaux.

Ces deux directives européennes sont donc complémentaires, la CSRD prévoyant une obligation de transparence sur les pratiques durables et la CS3D prévoyant la prévention et l’anticipation des risques

Quels sont les principes directeurs de la CSDDD ? 

La CSDDD repose sur quatre principes : 

  • Responsabilité
  • Diligence raisonnable
  • Transparence
  • Réparation

Ces principes encadrent la manière dont les entreprises doivent prévenir et gérer les risques sociaux et environnementaux liés à leurs activités. L’article 7 de la directive précise que ce devoir de vigilance doit être intégré aux politiques internes et aux systèmes de gestion des risques de l’entreprise.

Principe de responsabilité 

La directive établit que les entreprises sont responsables non seulement de leurs propres activités, mais aussi de celles de leurs filiales et de leurs fournisseurs et partenaires commerciaux. Cette responsabilité couvre toute la chaîne d’activités, de la production jusqu’à la distribution. 

Par exemple, une entreprise textile européenne doit s’assurer que ses fournisseurs en Asie respectent les droits fondamentaux des travailleurs.

Principe de diligence raisonnable

L’article 8 de la directive CSDDD impose de mettre en œuvre des procédures précises pour identifier, prévenir, atténuer et corriger les impacts négatifs. Ce devoir de vigilance oblige les dirigeants à anticiper les risques plutôt qu’à simplement réagir une fois le dommage causé. 

Par exemple, un fabricant de batteries doit analyser les risques liés à l’extraction du cobalt, mettre en place des audits de fournisseurs, et instaurer des plans correctifs si des atteintes aux droits humains et environnementaux sont identifiées.

Principe de transparence

L’article 11 de la CS3D introduit l’obligation de communiquer publiquement sur leurs démarches de vigilance et de publier des informations accessibles et vérifiables. Le but est d’assurer que les investisseurs, les régulateurs, et les consommateurs, disposent d’informations fiables pour évaluer la performance durable d’une organisation. 

Par exemple, une entreprise publie chaque année un rapport qui détaille ses actions de vigilance, ses progrès, et les mesures correctrices mises en place.

Principe de réparation 

La directive instaure une responsabilité civile : lorsqu’un dommage est avéré, les entreprises doivent contribuer à sa réparation par des mesures concrètes ou des compensations. 

Par exemple, une société minière identifiée comme responsable de pollution d’une rivière doit financer le nettoyage et compenser les populations locales. 

La Corporate Sustainability Due Diligence Directive repose sur quatre principes de responsabilité

Qui est concerné par la directive CS3D ? 

La directive CS3D concerne les grandes entreprises européennes et étrangères dépassant 450 millions d’euros de chiffre d’affaires et comptant plus de 1 000 salariés. Elle élargit ainsi le champ d’application de la loi sur le devoir de vigilance et concerne trois catégories d’entreprises :

  • Les sociétés européennes et leurs maisons mères comptant plus de 1 000 salariés et générant plus de 450 millions d’euros de chiffre d’affaires net au niveau mondial. 
  • Les réseaux de franchise dans l’UE réalisant un chiffre d’affaires mondial supérieur à 450 millions d’euros
  • Les entreprises qui exploitent des franchises ou des licences dans l’UE sont concernées dès lors qu’elles réalisent plus de 80 millions d’euros de chiffre d’affaires mondial, dont au moins 22.5 millions issus des redevances.

Ces seuils sont mentionnés dans le considérant 28, l’article 37(1)(e) et le considérant 29 de la CS3D. 

La directive s’applique aussi aux sociétés étrangères (non-européennes) qui réalisent un chiffre d’affaires dans l’Union européenne de plus de 450 millions d’euros. Autrement dit, même une entreprise dont le siège est en Amérique du Nord ou en Asie doit respecter le devoir de vigilance si elle génère un chiffre d’affaires important en Europe.

Cependant, l’article 2 de la Corporate Sustainability Due Diligence Directive prévoit une exemption. Si une société mère se contente uniquement de détenir des actions dans ses filiales, sans intervenir dans leur gestion quotidienne (pas de décisions opérationnelles, financières ou stratégiques), elle n’a pas à respecter ce devoir de diligence. Dans ce cas, c’est l’une de ses filiales européennes qui prend à sa charge l’ensemble des obligations prévues par la CS3D.

Quelles sont les 7 obligations de la directive sur le devoir de vigilance ? 

La directive CS3D impose sept obligations aux entreprises afin que le devoir de vigilance soit concret et mesurable : 

  • Intégrer la vigilance dans leur gouvernance, 
  • Identifier les risques, 
  • Prévenir les impacts négatifs, 
  • Mettre en place un mécanisme de réclamation, 
  • Évaluer régulièrement l’efficacité des mesures
  • Publier une déclaration annuelle.
  1. Intégrer la vigilance dans la gouvernance

Les entreprises doivent formaliser une politique de vigilance dans leur stratégie. Cela implique de définir une approche à long terme et un code de conduite pour tous les salariés, filiales et partenaires, de corriger les violations constatées, d’assurer un suivi régulier de leurs actions et de publier chaque année un rapport de transparence.

  1. Identifier les risques

Chaque entreprise doit analyser ses activités et celles de ses partenaires pour détecter les risques liés aux droits humains et à l’environnement. La CS3D demande de hiérarchiser ces risques selon leur gravité et leur probabilité. Par exemple, une société technologique établit une cartographie qui révèle un risque élevé de pollution lié à l’extraction de métaux rares par ses fournisseurs.

  1. Prévenir et atténuer les impacts négatifs 

Une fois les risques identifiés, des mesures concrètes doivent être mises en œuvre pour les réduire. Cela peut passer par : 

  • Des garanties contractuelles, 
  • Des audits, 
  • Un soutien technique aux fournisseurs ou, en dernier recours, 
  • La rupture d’un partenariat.

Par exemple, un groupe agroalimentaire impose à ses producteurs des standards environnementaux et finance des équipements pour réduire l’usage de pesticides.

  1. Mettre en place un mécanisme de réclamation

Un mécanisme de réclamation est un dispositif mis en place par l’entreprise pour permettre à toute partie prenante (salariés, sous-traitants, ONG, communautés locales, etc.) de signaler des violations ou des risques liés aux droits humains ou à l’environnement. Ce système doit être facile d’accès et doit garantir l’écoute, la transparence, et le traitement effectif des plaintes, c’est-à-dire, une réponse concrète aux plaintes reçues.

 

Par exemple, une entreprise met en ligne une plateforme multilingue où les travailleurs et ONG locales peuvent déposer une alerte sur des violations des droits humains.

  1. Contrôler et évaluer l’efficacité

Selon la CSDDD, les entreprises doivent contrôler régulièrement la mise en œuvre de leurs mesures, et en évaluer l’efficacité au moins une fois par an. Ces évaluations portent sur leurs activités propres, celles de leurs filiales et celles de leurs partenaires commerciaux. Cela peut passer par des audits internes, des audits externes indépendants, des enquêtes de terrain, ou encore des indicateurs de performance. 

 

Par exemple, une société énergétique mandate un auditeur externe pour vérifier que les mesures de réduction d’émissions de CO₂ mises en place par ses sous-traitants sont bien appliquées. 

  1. Communiquer publiquement

La déclaration annuelle est un document officiel dans lequel l’entreprise rend compte des actions de vigilance qu’elle a mises en place. Elle doit montrer de façon claire, vérifiable, et accessible comment l’entreprise a identifié les risques, quelles mesures elle a prises pour les prévenir ou les corriger, et quels résultats ont été obtenus. 

 

Cette déclaration peut être intégrée au rapport de durabilité exigé par la CSRD, afin d’éviter les doublons, être ou complétée par un rapport RSE global qui valorise l’ensemble des actions de l’entreprise. Par exemple, un groupe industriel publie sur son site un rapport détaillant ses audits, ses mesures correctives et ses progrès en matière de conditions de travail.

  1. Le plan de transition climatique 

En plus de ces six obligations, la CS3D impose aux entreprises de préparer un plan de transition climatique aligné sur l’Accord de Paris. Ce plan doit montrer comment leur stratégie économique contribue à limiter le réchauffement mondial à +1,5 °C. Il inclut : 

  • D’identifier les risques climatiques.
  • De fixer des objectifs clairs de réduction des émissions à court, moyen et long terme.
  • De mettre en œuvre des stratégies d’efficacité énergétique et de développer l’usage des énergies renouvelables.
  • D’investir dans des innovations technologiques pour rendre les processus de production plus propres.
  • D’adopter une gestion responsable et durable de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement.

La CSDDD impose sept obligations aux entreprises afin que la vigilance soit concrète et mesurable

Quels sont les avantages de la CS3D pour les entreprises ? 

La CS3D aide les entreprises à mieux gérer leurs risques, à réaliser des économies à long terme, et à renforcer leur attractivité auprès des clients, investisseurs et talents. Elle complète aussi la directive CSRD en liant transparence et action concrète.

  • Une meilleure gestion des risques : la CSDDD oblige les entreprises à identifier et à traiter les risques sociaux et environnementaux avant qu’ils ne se transforment en crises. Cela réduit la probabilité de sanctions, de litiges coûteux ou de campagnes de boycott.

 

  • Des économies sur le long terme : l’intégration de pratiques durables conduit souvent à des gains financiers, comme la réduction de la consommation d’énergie, la limitation de la production de déchets ou l’optimisation des ressources. 

 

  • Un levier d’attractivité et de confiance : la durabilité est devenue un critère de choix pour les clients et les investisseurs. Montrer un engagement concret via la CS3D améliore l’image de l’entreprise, attire de nouveaux marchés et fidélise les salariés.

 

  • Un alignement avec les autres normes européennes : la CS3D complète la CSRD en liant le reporting à l’action concrète. Là où la CSRD impose de publier des données comparables et vérifiables, la CS3D demande d’agir pour prévenir et corriger les atteintes. Ensemble, les deux textes créent une approche complète qui renforce la transparence et la crédibilité sur les marchés européens et internationaux. Les entreprises qui suivent déjà des référentiels comme le PPWR, la certification Cradle to Cradle ou d’autres certifications de l’économie circulaire trouveront dans la Corporate Sustainability Due Diligence Directive une continuité naturelle pour structurer leurs engagements.

Quel est le calendrier d’application de la CS3D ? 

L’entrée en vigueur de la directive CS3D a eu lieu le 25 juillet 2024, et, à partir de cette date, les États membres disposent de deux ans pour transposer la directive dans leur droit national et mettre en place les structures administratives nécessaires. 

La CSDDD entrera donc en application progressivement entre 2027 et 2029, selon la taille et le chiffre d’affaires des entreprises : 

  • 2027 : entreprises de plus de 5 000 salariés et chiffre d’affaires supérieur à 1,5 milliard d’euros (y compris pour les sociétés non européennes dépassant ce seuil dans l’UE).
  • 2028 : entreprises de plus de 3 000 salariés et chiffre d’affaires supérieur à 900 millions d’euros.
  • 2029 : entreprises de plus de 1 000 salariés et chiffre d’affaires supérieur à 450 millions d’euros.

L’entrée en vigueur de la CSDDD a eu lieu en 2024 et les États ont 2 ans pour la transposer

Comment préparer son entreprise à la directive CS3D ? 

Pour se préparer à la CS3D, une entreprise doit anticiper ses obligations le plus tôt possible. Cela implique de :  

  • Anticiper le calendrier d’application
  • Identifier et hiérarchiser les risques,
  • Impliquer les parties prenantes,
  • Prévoir des moyens adaptés,
  • Organiser la collecte de données.

Anticiper le calendrier

La directive CS3D s’appliquera pleinement à partir de juillet 2026, date à laquelle les pays membres de l’UE doivent l’avoir intégrée dans leur droit national. Toutefois, les entreprises doivent se préparer dès aujourd’hui, certaines obligations devant être anticipées en amont. Il s’agit, par exemple, de l’intégration du devoir de vigilance dans les politiques internes ou la préparation d’un plan de transition climatique. 

Identifier et hiérarchiser les risques

L’identification des risques sociaux et environnementaux est au cœur de la CS3D. Les entreprises doivent analyser leurs propres opérations, mais aussi celles de leurs filiales et fournisseurs. L’objectif est de repérer les situations les plus critiques (exploitation de travailleurs, pollution, atteintes aux droits humains, etc.) et de les classer selon deux critères : leur gravité et leur probabilité d’occurrence, afin de déterminer les priorités d’efforts de vigilance.

Impliquer les parties prenantes

Impliquer les parties prenantes signifie que le devoir de vigilance ne peut pas être traité comme une simple formalité administrative. Les dirigeants des entreprises doivent être directement engagés, car ils définissent la stratégie, valident les politiques de vigilance, et suivent leur mise en œuvre. 

Les partenaires commerciaux (fournisseurs, sous-traitants, distributeurs) ont aussi un rôle, car ils doivent transmettre des informations fiables sur leurs pratiques et s’aligner sur les standards exigés par l’entreprise. D’autres acteurs, comme les salariés, les syndicats, les ONG ou les communautés locales, peuvent être consultés pour mieux identifier les risques et renforcer la crédibilité du dispositif.

Prévoir des moyens adaptés

Prévoir des moyens adaptés signifie que le devoir de vigilance ne peut se limiter à de bonnes intentions : il nécessite des ressources concrètes. Les entreprises doivent ainsi dégager un budget spécifique, investir du temps, et mobiliser des compétences spécialisées pour concevoir et suivre les mesures. 

Cet investissement peut passer par :

  • La formation des équipes existantes
    • Le recrutement de profils dédiés (experts en conformité, développement durable, audit social),
  • La création d’outils de suivi adaptés pour suivre les actions de durabilité, qu’il s’agisse de la réduction des déchets, du recyclage ou du réemploi des matières premières. 

L’idée est de s’assurer que la politique de vigilance ne reste pas théorique, mais qu’elle soit réellement appliquée et coordonnée au quotidien. Par exemple, il peut s’agir de créer un poste de “responsable vigilance et durabilité” pour coordonner les actions entre les départements juridiques, achats et RSE.

Organiser la collecte de données 

Organiser la collecte de données est essentiel, car une entreprise doit être capable de prouver concrètement ses actions de vigilance. Cela suppose de :

  • Définir en amont quelles informations sont nécessaires (origine des matières premières, conditions de travail chez les fournisseurs, émissions de CO₂), 
  • Mettre en place des méthodes pour en garantir la fiabilité, 
  • Structurer leur communication en interne comme en externe. 

Des outils numériques, tels que les passeports produits ou les plateformes de reporting ESG, permettent d’automatiser et de sécuriser ce suivi, tout en rendant les informations accessibles aux autorités, investisseurs ou consommateurs.

Par exemple, une entreprise de l’agroalimentaire utilise une plateforme de traçabilité pour suivre l’origine de chaque lot de cacao et prouver qu’il provient de filières sans déforestation ni travail des enfants.

L’adoption de la CSDDD a eu lieu en 2024

Comment est contrôlée la mise en œuvre de la CSDDD ? 

La directive CSDDD prévoit un double mécanisme de contrôle : un suivi administratif assuré par des autorités nationales et une responsabilité civile permettant aux victimes d’obtenir réparation. Ce double système vise à garantir que les entreprises appliquent correctement leur devoir de vigilance.

Le contrôle administratif 

Chaque État membre doit désigner une ou plusieurs autorités de surveillance chargées de vérifier la conformité des entreprises qui pourront :

  • Mener des enquêtes pour analyser les pratiques de vigilance,
  • Effectuer des contrôles sur site dans les locaux des entreprises,
  • Exiger la communication de documents et d’informations précises.

En cas de manquement, ces autorités de surveillance pourront : 

  • Émettre des injonctions pour corriger les manquements : les autorités pourront obliger une entreprise à prendre des mesures immédiates pour se mettre en conformité. Cela peut inclure la révision de ses procédures internes, la modification de contrats avec des fournisseurs ou la mise en place de nouvelles mesures de vigilance.
  • Infliger des amendes pouvant atteindre 5 % du chiffre d’affaires mondial net de l’entreprise : les sanctions financières sont particulièrement dissuasives, car elles sont calculées sur le chiffre d’affaires mondial et non sur l’activité européenne seule. Une multinationale peut donc se voir infliger une amende de plusieurs centaines de millions d’euros si elle ne respecte pas ses obligations de vigilance.
  • Publier les noms des sociétés défaillantes : au-delà des amendes, les autorités pourront rendre publiques leurs décisions. Cette pratique de “name and shame” vise à créer une pression supplémentaire, car une entreprise sanctionnée risque de perdre la confiance de ses clients, investisseurs, et partenaires commerciaux.

La responsabilité civile 

La CS3D établit une responsabilité civile pour les entreprises, c’est-à-dire, que si elles ne respectent pas leurs obligations de vigilance, elles pourront être tenues responsables des dommages causés à des individus, des communautés ou à l’environnement : 

  • Les victimes auront le droit de demander une réparation intégrale des préjudices subis : une personne, une communauté ou même une organisation affectée par les activités d’une entreprise pourra exiger que les dommages soient réparés. 
  • Les actions en justice pourront être engagées par les personnes ou groupes affectés : les victimes ne dépendent pas uniquement des autorités de contrôle. Elles pourront saisir directement la justice nationale pour faire reconnaître leurs droits. Cela ouvre la voie à des recours collectifs ou à des plaintes portées par des ONG au nom des communautés concernées.
  • Les entreprises devront prouver qu’elles ont pris toutes les mesures raisonnables pour éviter les atteintes : la charge de la preuve ne repose pas uniquement sur les victimes. Les entreprises devront démontrer qu’elles ont mis en place un dispositif sérieux de vigilance : cartographie des risques, audits, mesures préventives et correctives. Sans ces preuves, elles pourront être reconnues responsables.

Cette responsabilité donne un poids juridique réel au devoir de vigilance, en permettant aux parties prenantes d’obtenir réparation directe.

 

La directive CS3D oblige désormais les entreprises à anticiper les risques sociaux et environnementaux et à démontrer leurs actions en matière de vigilance. Elle impose une nouvelle rigueur, tournée vers la prévention des incidences négatives et la prise en compte du changement climatique dans les stratégies économiques.

Dans cette continuité, ETERNITY Systems met à disposition des solutions qui facilitent le suivi, le contrôle et la réutilisation des emballages. En aidant les entreprises à tracer leurs flux, à réduire leurs déchets et à automatiser leurs publications réglementaires, nous offrons une manière concrète de transformer les contraintes réglementaires en opportunités de durabilité. 

Cradle to Cradle : la certification qui valorise les produits durables

La certification Cradle to Cradle est un écolabel international qui évalue les produits selon les principes de l’économie circulaire. Elle vise à garantir que chaque produit ait un impact environnemental limité tout au long de son cycle de vie. Ce label vise principalement à réduire les déchets et à favoriser la réutilisation des matériaux dans les secteurs industriels.

Le label Cradle to Cradle permet ainsi aux entreprises de prouver leurs engagements en matière de responsabilité environnementale. Accès au label, critères d’attribution, bénéfices pour les entreprises labellisés, ETERNITY Systems vous explique tout ce qu’il faut savoir sur le Cradle to Cradle

  • La certification Cradle to Cradle en résumé 
  • Qu’est-ce que le Cradle to Cradle ? 
  • Quels sont les 5 critères à remplir pour être certifié Cradle to Cradle ? 
  • Quels sont les 4 niveaux de certification du Cradle to Cradle ? 
  • Quels sont les avantages du Cradle to Cradle ? 
  • Quelles étapes mettre en œuvre pour obtenir le label Cradle to Cradle ? 
  • FAQ

La certification Cradle to Cradle en résumé 

  • Cradle to Cradle, ou C2C, est une certification internationale en quatre niveaux qui évalue les produits selon les principes de l’économie circulaire, avec comme objectif final de supprimer la notion de déchet.
  • Le label repose sur deux cycles complémentaires : le cycle biologique, qui permet aux matières organiques de retourner dans la nature, et le cycle technique, qui assure la réutilisation infinie des matériaux industriels.
  • La certification est attribuée en fonction de cinq critères : santé des matériaux, circularité, empreinte carbone, gestion de l’eau et du sol, et équité sociale.
  • Les bénéfices sont multiples pour les entreprises : réduction de l’impact environnemental, valorisation de l’image de marque, avantage concurrentiel, et contribution concrète à une économie circulaire. 

Cradle to Cradle est une certification internationale pour les produits selon l’économie circulaire

Qu’est-ce que le Cradle to Cradle ? 

Cradle to Cradle, en français « du berceau au berceau », est un concept créé en 2002 par Michael Braungart et William McDonough, selon lequel tout produit doit être pensé pour avoir plusieurs vies. Il vise une circularité complète, où chaque produit est conçu dès l’origine pour être réutilisé, recyclé ou transformé sans pour autant perdre en qualité.

Contrairement au recyclage classique, l’objectif du Cradle to Cradle n’est plus seulement de limiter l’impact environnemental, mais de le rendre positif en transformant les déchets en ressources et en intégrant des pratiques éco-conception. C’est la philosophie du 0 pollution, 100 % de réutilisation. 

Cette certification, gérée par le Cradle to Cradle Products Innovation Institute depuis 2010, impose une logique d’économie circulaire qui engage les entreprises à : 

  • Utiliser des matériaux sûrs pour la santé et l’environnement.
  • Réduire les émissions de gaz à effet de serre.
  • Concevoir les produits de manière à pouvoir démonter, recycler ou réemployer chaque élément.

Ces principes du Cradle to Cradle entrent en résonance avec les futures exigences européennes du Packaging and Packaging Waste Regulation, qui visent à encadrer la conception et la fin de vie des emballages sur le marché intérieur de l’UE.

Ainsi, chaque étape du cycle de vie devient une opportunité de créer de la valeur plutôt qu’un facteur de pollution. Cette logique rejoint les objectifs de la loi AGEC en France, qui incite les entreprises à renforcer le réemploi et à mieux gérer leurs emballages dans une perspective d’économie circulaire.

Quels sont les 2 cycles du Cradle to Cradle ? 

Le Cradle to Cradle prend en compte deux aspects pour évaluer si un produit est conçu dans une logique de circularité et de respect de l’environnement : le cycle biologique et le cycle technique. 

  • Le cycle biologique concerne les matériaux organiques, comme les déchets alimentaires ou les résidus végétaux. Ils sont conçus pour être réintroduits naturellement dans l’environnement, grâce, par exemple, au compostage.
  • Le cycle technique s’applique aux matériaux non organiques, tels que les métaux ou les plastiques. Ces éléments sont pensés pour être réutilisés à l’infini dans la fabrication de nouveaux produits, garantissant une circularité continue des ressources.

Quelle est la différence entre Cradle to Grave et Cradle to Cradle ?

Le Cradle to Grave suit un modèle linéaire qui conduit les produits à devenir des déchets, sans considération pour l’environnement et sans vision de réutilisation, tandis que le Cradle to Cradle instaure un cycle circulaire où chaque ressource est réutilisée.

  • Le modèle Cradle to Grave (« du berceau à la tombe ») correspond au schéma classique de l’économie linéaire : extraire, produire, consommer puis jeter. Ce fonctionnement épuise les ressources naturelles et génère des déchets sans réelle perspective de réutilisation.
  • Le Cradle to Cradle (« du berceau au berceau »), à l’inverse, repose sur une logique circulaire où chaque produit est conçu pour être recyclé, régénéré ou transformé indéfiniment. Les déchets deviennent des matières premières, les matériaux restent réutilisables. L’objectif final est une production durable, sans pollution, et sans perte de valeur.

Pour évaluer si un produit est conçu de manière circulaire, on évalue deux types de cycles

Quels sont les 5 critères à remplir pour être certifié Cradle to Cradle ?

La mention « Cradle to Cradle Certified® » est délivrée aux produits selon 5 critères : santé des matériaux, circularité des produits, utilisation d’énergies renouvelables et gestion du carbone, gestion responsable de l’eau et du sol, et équité sociale.

  • Santé des matériaux : il s’agit d’éliminer les substances toxiques et de privilégier des composants sûrs pour la santé humaine et pour l’environnement.
  • Circularité des produits : il s’agit de concevoir chaque élément d’un produit pour qu’il puisse être démonté, réutilisé ou recyclé dans de nouveaux cycles de production.
  • Énergies renouvelables et carbone : il s’agit de réduire les émissions de gaz à effet de serre en favorisant l’usage d’énergies propres et une production bas carbone.
  • Gestion de l’eau et du sol : il s’agit de garantir une utilisation responsable des ressources en eau et de limiter les rejets polluants afin de préserver les écosystèmes.
  • Équité sociale : il s’agit de respecter les droits humains, d’assurer des conditions de travail sûres et équitables, et de contribuer positivement aux communautés locales.

Le Cradle to Cradle comporte 4 niveaux de certification, de Bronze à Platine

Quels sont les 4 niveaux de certification du C2C ? 

Le niveau de certification Cradle to Cradle comporte 4 niveaux de certification Bronze, Argent (Silver), Or (Gold), et Platine (Platinum) – décernés pour encourager les entreprises à progresser vers l’excellence en matière de durabilité. 

Chaque produit est évalué selon les cinq critères du C2C, et un score est attribué pour chaque critère, déterminant le niveau global atteint pour tendre vers une version optimale du produit.

  • Bronze : il s’agit du premier niveau de conformité. Les substances les plus dangereuses sont éliminées, la consommation d’énergie et d’eau est mesurée, et un plan d’action social de base est mis en place pour initier la démarche. Par exemple, un fabricant de peinture supprime les pigments toxiques et met en place un suivi de ses consommations.
  • Argent (Silver) : ce deuxième niveau traduit une progression vers de meilleures pratiques. Les matériaux utilisés sont plus sûrs, une part significative d’énergie renouvelable est intégrée dans la production, et un audit social externe vient vérifier le respect des engagements. Par exemple, une marque textile introduit du coton certifié biologique et alimente partiellement sa production en énergie solaire.
  • Or (Gold) : ce troisième niveau marque l’atteinte de standards élevés. Les matériaux sont en grande majorité sûrs et recyclables, la production repose principalement sur des énergies renouvelables, l’eau est traitée afin de réduire les rejets polluants, et la chaîne d’approvisionnement respecte des normes sociales renforcées. Par exemple, un fabricant d’emballages alimentaires utilise uniquement du plastique recyclable et alimente ses usines avec 80 % d’énergies renouvelables.
  • Platine (Platinum) : ce niveau d’excellence représente l’objectif ultime. Tous les matériaux sont non toxiques et sont conçus pour être circulaires, la production fonctionne exclusivement à partir d’énergies renouvelables (ou totalement compensées), les eaux usées sont épurées jusqu’à atteindre une qualité potable, et la conformité sociale est garantie par un organisme de contrôle indépendant. Par exemple, une entreprise de mobilier fabrique ses produits à partir de bois issu de forêts gérées durablement, fonctionne uniquement avec de l’énergie éolienne, et garantit une traçabilité sociale complète sur toute sa chaîne d’approvisionnement.

La certification Cradle to Cradle est évaluée selon 5 critères

Quels sont les avantages du Cradle to Cradle ? 

Il existe plusieurs avantages pour une entreprise d’être labellisée Cradle to Cradle : 

  • Respect de l’environnement et de la santé humaine : les produits sont conçus sans substances toxiques (non toxicité), ce qui réduit les risques pour les utilisateurs et les écosystèmes.
  • Amélioration de l’image de marque : la certification valorise l’entreprise auprès des clients et des partenaires en affichant un engagement concret pour la durabilité.
  • Engagement sur toute la chaîne de production : chaque étape, de la conception à la fin de vie, est repensée pour limiter les impacts et favoriser la circularité.
  • Engagement au-delà du recyclage classique : les produits sont conçus pour être réutilisés indéfiniment, et non simplement pour limiter les déchets.
  • Avantage compétitif : être certifié Cradle to Cradle différencie l’entreprise sur son marché et peut renforcer son attractivité face à la concurrence.
  • Réutilisation des matières premières : les composants sont intégrés dans de nouveaux cycles de production, réduisant la dépendance aux ressources vierges.

Il existe néanmoins certaines limites au Cradle to Cradle, liées aux coûts et à sa faisabilité pour certains produits. En effet, la mise en conformité avec la certification demande souvent des coûts plus élevés, car il faut adapter les matériaux et les procédés de fabrication. D’autre part, certains produits trop complexes, faits de matériaux collés ou assemblés de manière indissociable, ne peuvent pas être réintroduits dans un cycle circulaire, et ne sont donc pas éligibles à la certification.

Quelles étapes mettre en œuvre pour obtenir le label Cradle to Cradle ? 

L’obtention de la certification Cradle to Cradle Certified® repose sur un processus qui se déroule en 7 étapes :

  • Vérifier l’éligibilité du produit,
  • Choisir un organisme d’évaluation indépendant,
  • Collecter les données importantes,
  • Évaluation et rédaction d’un rapport,
  • Soumettre la demande officielle,
  • Recevoir la certification et la valoriser,
  • Renouveler la certification.

Étape 1 – Vérifier l’éligibilité du produit 

La première étape consiste à analyser la composition du produit. Il doit être exempt de substances interdites (toxiques ou dangereuses) et intégrer, dès la conception, une démarche d’amélioration continue. Cette vérification permet de s’assurer que le produit peut réellement entrer dans une logique circulaire.

Étape 2 – Sélectionner un organisme d’évaluation indépendant

L’Institut du Cradle to Cradle met à disposition une liste officielle d’organismes agréés qui deviennent l’intermédiaire principal qui guidera l’évaluation du produit. L’entreprise doit choisir l’un d’entre eux, définir un plan de certification, anticiper les coûts, le calendrier, et les ressources nécessaires. 

Étape 3 – Collecter les données importantes 

Avec l’appui de l’organisme, l’entreprise rassemble toutes les informations sur les matériaux, le processus de fabrication et la chaîne d’approvisionnement. Cette collecte est cruciale, car elle permet de vérifier la traçabilité et de mesurer la performance environnementale et sociale du produit. Des visites de site sont également organisées pour contrôler la conformité sur le terrain.

Étape 4 – Évaluation et rapport officiel 

L’organisme d’évaluation analyse les données collectées selon les standards du C2C et rédige un rapport détaillé. Celui-ci résume les résultats, les points de conformité et les axes d’amélioration. Le rapport est ensuite transmis à l’Institut, qui prend la décision finale.

Étape 5 – Envoi de la demande officielle 

Le dossier complet est envoyé au Cradle to Cradle Products Innovation Institute accompagné des frais de candidature et des frais annuels de certification. Ces coûts couvrent la gestion administrative et la reconnaissance officielle du produit.

Étape 6 – Certification et valorisation 

Une fois validée, l’entreprise obtient le label Cradle to Cradle Certified® au niveau correspondant (Bronze, Silver, Gold ou Platinum). Cette certification devient un outil qui peut être intégré dans la communication marketing, les supports commerciaux, et la politique RSE pour valoriser la démarche auprès des clients et partenaires.

Étape 7 – Renouvellement de la certification 

Le label Cradle to Cradle Certified® a une durée de validité de 2 ans. Six mois avant son expiration, l’entreprise doit préparer un nouveau dossier avec l’organisme d’évaluation, démontrer ses progrès en matière de circularité et régler les frais de renouvellement. Cette étape assure une amélioration continue et évite toute perte de certification.

 

Le Cradle to Cradle illustre une nouvelle manière de concevoir les produits, où chaque ressource garde sa valeur et s’intègre dans un cycle de réutilisation. Cette certification apporte des réponses concrètes aux enjeux actuels : réduction des déchets, préservation des ressources et alignement avec les attentes croissantes en matière de durabilité.

Dans cette même logique d’économie circulaire, ETERNITY Systems développe des solutions qui favorisent le réemploi des emballages et la réduction des déchets. Une démarche complémentaire qui s’inscrit dans la volonté d’accompagner les entreprises vers des pratiques de développement durable et responsable.

 

FAQ 

Que garantit le label Cradle to Cradle ?

Le label Cradle to Cradle assure qu’un produit est conçu selon les principes de l’économie circulaire : 

  • Matériaux sûrs pour la santé et l’environnement,
  • Capacité à être recyclés ou réutilisés,
  • Recours aux énergies renouvelables,
  • Gestion responsable de l’eau,
  • Respect de critères sociaux.

 

Quel est le coût de la certification Cradle to Cradle ?

Le coût d’inscription se situe autour de 3.000 à 3.500 €, variant en fonction du type de produit et de la taille de l’entreprise. À cela, s’ajoutent les honoraires de l’organisme d’évaluation indépendant et les frais de renouvellement tous les deux ans qui s’élèvent à environ 1750 euros

Qui est l’organisme certificateur du Cradle to Cradle ?

La certification C2C est délivrée par le Cradle to Cradle Products Innovation Institute (C2CPII), un organisme à but non-lucratif indépendant basé aux États-Unis. Quant aux évaluations, elles sont réalisées par des organismes tiers agréés, qui collectent les données, vérifient la conformité et transmettent un rapport complet à l’Institut. 

Comment se distingue le label Cradle to Cradle des autres certifications environnementales ?

Le Cradle to Cradle est une certification produit, reconnue comme type I selon la norme ISO 14024. Cela signifie qu’elle repose sur un audit externe et indépendant, contrairement à d’autres démarches centrées sur l’entreprise (comme ISO 14001) ou sur une simple déclaration environnementale (type III – EPD). Sa particularité est aussi d’attribuer un niveau de performance (Bronze, Silver, Gold, Platinum) qui reflète le degré d’engagement dans l’économie circulaire.

Revue de presse ETERNITY Systems (OCTOBRE – DECEMBRE 2023)

Retour sur les articles citant l’activité de l’entreprise, parus dans les médias lors du denier trimestre de l’année 2023.

ETERNITY Systems sur la carte nationale du réemploi

Tout d’abord, Restauration 21 met en lumière la cartographie réalisée par l’ADEME concernant les différents centre de lavage industriel mutualisé d’emballages en France (métropole et outre-mer). Ainsi, les visiteurs pourront retrouver la localisation des 4 centres de lavages d’ETERNITY Systems sur le territoire français.

La Semaine du Roussillon évoque le partenariat mis en place avec Re-Uz, en se focalisant sur les ambition des nos deux entreprises. Il est notamment repris l’objectif principale qui est de proposer “« une offre complète, écologique et économique aux collectivités, entreprises et associations souhaitant s’engager dans une démarche responsable, bientôt obligatoire dans le cadre des lois AGEC et EGALIM.”

Ce partenariat est complété dans un deuxième article intitulé “13 millions de gobelets réutilisables pour les J. O. 2024“.

Questionnements sur le développement du réemploi d’emballages

Les articles du mois de novembre évoquant ETERNITY Systems parlent surtout du rôle prépondérant que représente l’entreprise dans le développement du réemploi. Emballages Magazines consacre même l’entièreté de son article à ETERNITY Systems (concernant le lavage d’emballages industriels et commerciaux), au point même de qualifier dans son titre l’activité de l’entreprise comme “une longueur d’avance” . Ria se questionne lui sur le retour de la consigne d’emballage. Cependant, l’interrogation est centré sur le modèle économique à définir. Ria reprend les propos de Franck ANDRIEUX (responsable développement chez ETERNITY Systems) qui évoque le fait que “les clients demande d’investir dans des équipements de lavage avant d’avoir les volumes“.

Process Alimentaire dédie son article “Réemploi et recyclage : les pistes pour avancer” sur les enjeux de l’industrialisation du réemploi. Pour cela, le magazine rappelle la table ronde organisée le 12 octobre dernier aux Ateliers de l’Emballages, auxquelles Franck Andrieux avait partagé le micro avec Alexis DUSANTER, co-fondateur de Bocoloco et Lauriane DELAMARRE, cheffe de projet Vrac & Réemploi de Citeo. Il était notamment question de la standardisation des emballages. Le mensuel reprend l’argument cité par Franck : «La standardisation permet l’automatisation et des cadences plus importantes. Cela enlève une étape de tri en amont des lignes ».

Process Alimentaire cite ETERNITY Systems dans un 2e article, cette fois-ci dans les temps forts du salon Prod&Pack à Lyon, auquel nous étions présent en novembre denier. Eléonore BLONDEAU y avait évoqué l’activité d’ETERNITY Systems lors de la conférence “Des boucles vertueuses préfigurent les modèles de demain.

Dans son dernier article de novembre, Process Alimentaire évoque le consortium Buddie-Pack et ses recherche sur le déploiement de l’emballage plastique réemployables à l’échelle européennes. ETERNITY Systems est cité comme partenaire du consortium.

Les Echos reprennent les propos d’Eléonore BLONDEAU qui valorise le réemploi comme levier de l’économie circulaire. Pour elle, tout est une question de consensus : “pour casser les verrous et changer d’échelle, il faut mettre autour de la table les industriels, institutionnels, enseignants-chercheurs et autres experts du réemploi.”

Développement du lavage d’emballages en verre et de gobelets réemployables chez ETERNITY Systems

L’ADN relate dans son article le processus de consignes des bocaux de notre partenaire Bocoloco. L’article évoque la participation d’ETERNITY Systems comme prestataire de lavage des bocaux.  Vous pouvez par ailleurs retrouvez ce reportage sur le site de l’ADN.

Radio Canada annonce l’ouverture de notre nouveau centre de nettoyage de bouteilles en verre au Québec. Cette ouverture est en partenariat avec l’Association des microbrasseries du Québec. Nous vous invitons également à lire notre article dédié pour plus d’informations.

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Revue de presse ETERNITY Systems (JUILLET – SEPTEMBRE 2023)

Coupe du monde de rugby, événements, lavage de contenants pour la restauration et la GMS : l’été n’était pas de tout repos pour ETERNITY Systems. Retrouvez l’ensemble des articles évoquant le groupe, parus dans les médias lors du 3e trimestre 2023.

ETERNITY Systems : pilier du réemploi de contenants destinés à la restauration et à l’agroalimentaire

Durant ce mois de juillet, ETERNITY Systems a attiré la convoitise de plusieurs médias, plus particulièrement concernant le lavage d’emballages destinés à la restauration et à la GMS . Dans son article paru le 1er juillet, Ria évoque l’inauguration de la ligne de lavage dédiée aux lavages de bacs gastronormes sur le site de Lisses pour l’activité CPS (Consumer Packaging Services).

Les Marchés Mag et réussir.fr se concentrent sur la volonté du groupe de s’implémenter dans le secteur agro-alimentaire en soulignant le lavage progressif de petits contenants en plastique, verre et inox (gobelets, bacs…) et leur standardisation. Les deux médias ont également dédié une colonne à la place de la RSE dans le fonctionnement des usines chez ETERNITY Systems.

Dans son article “Les centres de lavage industriel, nouveaux alliés de la restauration”, la Rpf Cuisine Pro voit en ETERNITY Systems un « partenaire [industriel] de choix » pour faire oublier les emballages à usage unique dans la restauration. Le trimestriel n’hésite pas à mettre en relief les prestations proposées par le groupe : « A Lisses, Eternity Systems est capable de laver contenants et emballages primaires tels que gobelets, pots, bocaux, barquettes, bacs gastronormes pour l’industrie agro-alimentaire, la restauration commerciale & collective et l’événementiel. »

ETERNITY Systems : prestataire privilégié pour le lavage de gobelets lors la Coupe du monde de rugby 2023

Pour le seul article du mois d’août, l’Indépendant se focalise sur la mise à disposition d’Ecocups Re-Uz (gobelets réemployables) dans les stades et fans zones lors de la dernière Coupe du monde de rugby. Après avoir évoqué l’histoire et l’utilisation des « Ecocups » dans divers évènements, le quotidien mentionne la fonction d’ETERNITY Systems à la toute fin de son article. Cette fonction est « dédiée au lavage de gros contenants, styles caisses et cageots, cagettes, la société permettra à Re-Uz [fabricant de contenants réemployables pour l’évènementiel et partenaire d’ETERNITY Systems] de développer le transport de ses produits et leur nettoyage industriel ».

Dans les faits, l’ensemble des gobelets Re-uz utilisés en Région Sud pour la Coupe du Monde de Rugby ont été lavé dans notre site situé à Cavaillon. Plus de 200 000 gobelets réutilisables sont passés dans notre machine dédiée. Une collaboration donc plus que réussie !

Cette dernière poursuivra son beau chemin. En effet, ETERNITY Systems et Re-Uz se sont déjà mis d’accord dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques – Paris 2024.

ETERNITY Systems invité aux Ateliers de l’emballage 2023

Le 28 septembre dernier, Process alimentaire.com a publié le programme de la 5e édition des Ateliers de l’Emballage, prévus le 12 octobre 20232 à Rennes.

ETERNITY Systems était convié pour discuter de la possibilité de développer le réemploi sur le territoire français. Notre directeur du développement Franck Andrieux partage son avis aux côtés d’Alexis Dusanter (CEO & co-fondateur de Bocoloco) et de Lauriane Delamarre (cheffe de projet Réemploi & Vrac, Citeo).

Revue de presse ETERNITY Systems (avril – juin 2023)

Le deuxième trimestre de l’année 2023 était riche en mouvement pour ETERNITY Systems. Dans cette revue de presse, retrouvez l’ensemble des articles évoquant l’actualité du groupe, parus dans les différents médias spécialisés de l’emballage et de l’industrie en générale.

ETERNITY Systems agrandit son site de lavage à Lisses (91)

Pour le mois d’avril, la presse s’est principalement focalisée sur le développement du site principal du groupe, situé à Lisses (Essonne 91). Dans son article du 7 avril dernier, Usine Nouvelle met l’accent sur l’équipement de trois nouvelles lignes pour les emballages industriels (palettes, bacs…) et d’une autre pour les contenants primaires (gobelets, pots…) ainsi que du montant investi pour la mise en place de ces infrastructures (1,2 millions d’euros).

De son côté, à travers son article « Le réemploi au bout du tunnel » Restauration 21 se concentre principalement sur l’agrandissement du site, consacré « au lavage de petits contenants de restauration » ainsi que sur les ambitions d’ETERNITY Systems pour les cinq années à venir, relatées par Eléonore Blondeau (Responsable Nouveaux Projets chez ETERNITY Systems), qui évoque une volonté d’étendre le « maillage régional à 5 ans ».

Afin de démocratiser le lavage industriel d’emballages réemployables, toutes les équipes ETERNITY Systems ont d’ailleurs eu le plaisir d’accueillir du 22 au 27 mai les premières portes ouvertes de l’entreprise. Avec plus de 200 visiteurs dont 6 rédactions, ce fut un vrai succès ! En savoir plus >>

ETERNITY Systems s’associe avec Re-uz

Pour ce mois de mai, un seul sujet attirait la convoitise de la presse spécialisée : l’annonce du partenariat avec l’entreprise Re-uz (fabricant de contenants réemployables). L’objectif commun : « conquérir le marché de la restauration collective française », comme le rapporte notamment l’Usine Nouvelle, le Journal des Entreprises ou la Semaine du Roussillon.

Resto-today, reussir.fr et l’Usine Nouvelle parlent même de « mutualisation de leur service/expertise » pour souligner leur ambition commune de garantir « une offre complète et innovante » et de normaliser l’utilisation de contenants réemployables. Pour illustrer cela, Reussir.fr cite les propos de Gildas BOUILLY (PDG d’ETERNITY Systems) qui y voit « un pas en avant significatif pour la restauration collective responsable » et affiche sa fierté « de contribuer à cette transition écologique et sociale du marché de la restauration, afin de faire un pas supplémentaire vers la généralisation du réemploi ».

Cette généralisation du réemploi d’emballages ne s’arrête pas là. En s’associant avec Re-uz, ETERNITY Systems entend saisir l’opportunité offerte le monde événementiel pour parvenir à ses fins. En effet Re-uz a été retenu comme l’acteur qui sera chargé de fournir l’ensemble des contenants alimentaires et de boissons pour la Coupe du Monde de Rugby 2023 ainsi que pour les JO2024, évoqué par Eléonore Blondeau dans Restauration 21.

ETERNITY Systems face au manque d’implication des grandes entreprises et des institutions pour le réemploi d’emballages

En se corrélant avec la loi fixée par l’état français concernant l’interdiction de la mise sur le marché d’emballages plastiques à usage unique d’ici 2040, ETERNITY Systems souhaite s’imposer comme un acteur important dans la généralisation des emballages et contenants réemployables. Toutefois, un obstacle se dresse sur ce chemin : certaines industries fournissent des efforts peu suffisants pour aller en ce sens.

Ce problème a fait naître une succession de débats auxquels notre responsable nouveaux projet a participé : le premier (Emballages plastiques : peut-on s’en passer ?) a eu lieu le 1er juin dernier à Paris. Animé par Fabienne Loiseau, journaliste Reporterre, ce débat avait pour principal sujet la place occupée par les emballages en plastique à usage unique et les alternatives proposés et l’étude de leur complémentarité dans certains cas d’usage comme celui de la santé par exemple.

Ce même quotidien reprend les propos d’Éléonore BLONDEAU dans son compte-rendu du débat Emballages plastiques : « Les industriels ne jouent pas le jeu » . Celle-ci dénonce le fait « que la législation existante ne soit pas appliquée correctement et qu’aucun accompagnement ne soit proposé avant d’éventuelles sanctions » de mettre en place les emballages réemployables, poussant ainsi des entreprises internationales à ne pas mettre les moyens nécessaires pour le réemploi.