Les alternatives aux emballages plastiques deviennent un enjeu important pour les entreprises, dans un contexte où les réglementations comme la loi AGEC ou le PPWR vont dans le sens d’une réduction progressive, puis d’une disparition des emballages plastiques à usage unique. Afin de répondre à ces enjeux environnementaux, les entreprises doivent transformer leurs modèles d’emballage.
Vous cherchez à réduire l’impact environnemental de vos emballages sans compromettre la conservation, la logistique ou l’expérience client ? ETERNITY Systems vous présente les alternatives aux emballages plastiques, leurs avantages, et comment les mettre en œuvre dans votre entreprise.

Les alternatives aux emballages plastiques en résumé
- Les alternatives aux emballages plastiques visent à réduire le plastique à usage unique dans l’activité d’une entreprise tout en maintenant les fonctions clés de l’emballage : protection, hygiène, transport et conservation des produits.
- Les alternatives principales sont le verre, l’acier inoxydable, l’aluminium, le carton ou les bioplastiques.
- Ces alternatives doivent être sélectionnées en fonction des contraintes d’usage, de logistique et de durée de conservation, afin d’éviter un transfert d’impact environnemental ou une hausse du gaspillage alimentaire.
- La mise en œuvre réussie des alternatives au plastique nécessite une adaptation coordonnée entre industriels, distributeurs, et consommateurs.
Qu’est-ce qu’une alternative aux emballages plastiques ?
Une alternative aux emballages plastiques est une solution qui permet d’emballer, de protéger et de transporter un produit sans recourir au plastique à usage unique. Cela correspond à l’ensemble des matériaux, des solutions de conditionnement et des modèles de distribution mis en place par les entreprises pour remplacer ou réduire l’usage du plastique à usage unique.
Ainsi, il ne s’agit pas de simplement remplacer un matériau, mais de trouver une solution qui répond à plusieurs critères :
- Diminuer la quantité d’emballages jetables sur le marché
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- Être techniquement adapté au produit à emballer, à son cycle de vie et sa durée de conservation
- Être compatible avec les exigences d’hygiène, de sécurité et de traçabilité
- Être capable d’être mise en place à grande échelle
- Être bien acceptée et reçue par les consommateurs
L’objectif principal d’une alternative aux emballages plastiques est de trouver une solution qui réduit l’impact environnemental. En effet, chaque année, près de 400 millions de tonnes de plastique sont produites dans le monde, dont environ 40 % dédiées aux emballages qui se retrouvent ensuite comme déchets dans la nature.
Ces alternatives servent donc à maintenir les fonctions essentielles de l’emballage (protection, conservation, transport), tout en limitant les impacts environnementaux, la dépendance aux ressources naturelles fossiles, et les fuites de déchets dans la nature.

Quelles sont les meilleures alternatives aux emballages plastiques ?
Les meilleures alternatives aux emballages plastiques sont les emballages en verre, en plastique réemployable, en acier inoxydable, en aluminium, en papier, en carton. De même, la vente en vrac, la vente assistée et les emballages consignés offrent des solutions durables et responsables au plastique à usage unique.
Pour être efficace, l’alternative au plastique doit soit remplacer le plastique par un autre matériau, soit à modifier complètement le mode d’emballage et de distribution. Dans les deux cas, l’objectif est de réduire l’impact environnemental tout en restant compatible avec les contraintes industrielles.
Les alternatives aux emballages plastiques basées sur les matériaux
Ces alternatives consistent à conserver un emballage, en remplaçant le plastique par un autre matériau plus durable pour l’environnement et compatible avec l’usage prévu.
Le verre
Le verre, recyclable à l’infini, convient particulièrement aux produits alimentaires et aux liquides. Cependant, son poids augmente l’impact du transport. De plus, le risque de casse nécessite une logistique adaptée. Le verre est ainsi particulièrement pertinent dans des boucles logistiques courtes ou pour des produits à forte valeur ajoutée.
Le plastique réemployable
Contrairement au plastique à usage unique (comme les gobelets, les pailles, ou encore les couverts), le plastique réemployable est conçu pour supporter plusieurs cycles d’utilisation. Léger, solide et résistant aux chocs, le plastique réemployable est une alternative intéressante pour les produits non alimentaires, les produits ménagers ou les plats à emporter.
Pour garantir l’hygiène, la sécurité et la traçabilité, les contenants doivent être lavés, séchés et contrôlés selon des protocoles stricts avant de retourner au contact du produit. Des partenaires spécialisés comme ETERNITY Systems permettent de standardiser le lavage des emballages réemployables et de réaliser un contrôle qualité systématique.
L’acier inoxydable
L’acier inoxydable est robuste, léger et particulièrement adapté aux usages alimentaires grâce à sa résistance et sa capacité à supporter un grand nombre de réutilisations. Il est utilisé pour des contenants destinés à des produits sensibles comme les boissons, les plats préparés, ou encore les denrées fraîches, car il limite le risque de transfert de particules ou de débris dans les aliments et conserve les propriétés du produit dans le temps. Son déploiement demande toutefois des investissements initiaux plus importants et une attention sur la provenance de fabrication du matériau. ETERNITY accompagne notamment les établissements de restauration collective dans le lavage, la traçabilité et la remise en circulation des bacs gastronormes en inox, afin de faciliter l’adoption du réemploi à grande échelle et d’optimiser les coûts opérationnels.
L’aluminium
L’aluminium est plus léger et généralement moins coûteux que l’acier inoxydable, ce qui limite l’impact du transport. En revanche, il est moins adapté aux produits alimentaires sensibles. Aujourd’hui, l’aluminium est surtout utilisé dans les secteurs de l’hygiène et des cosmétiques, où ses propriétés mécaniques et son faible poids en font un emballage réemployable performant.
Le papier, le carton et les fibres végétales
Le papier, le carton et les fibres végétales sont des alternatives utilisées pour les produits secs ou pour la protection pendant le transport. Ces matériaux bénéficient de filières de recyclage bien établies et sont facilement acceptés par les consommateurs, ce qui facilite leur déploiement à grande échelle. On les retrouve par exemple dans les boîtes de produits d’épicerie, les étuis cosmétiques ou encore la logistique comme les colis.
Pour les aliments gras ou humides, le papier et le carton nécessitent souvent des traitements pour empêcher la migration des liquides, ce qui peut complexifier le recyclage.
Les bioplastiques et plastiques biosourcés
Les bioplastiques et plastiques biosourcés sont fabriqués à partir de ressources végétales (amidon de maïs, canne à sucre, algues, etc.) et peuvent, selon leur formulation, être recyclables, compostables ou biodégradables. Ils représentent une alternative intéressante au plastique traditionnel lorsque l’emballage reste léger, malléable ou transparent. C’est par exemple le cas pour certains sachets, films d’emballage ou pots alimentaires.
Les alternatives au plastique basées sur le changement d’usage
Les alternatives basées sur le changement d’usage modifient la manière d’emballer, de distribuer ou de consommer un produit afin de réduire, ou de supprimer, l’emballage jetable. Elles s’appuient sur des modèles comme le vrac, la consigne, ou le réemploi.
La vente en vrac
La vente en vrac consiste à proposer des produits sans emballage individuel. Le client utilise alors son propre contenant ou un contenant mis à disposition sur place. Le vrac est particulièrement adapté aux produits secs (pâtes, céréales, riz, fruits secs, café, hygiène solide) et permet de supprimer directement une grande partie des emballages primaires.
Lorsqu’elle est correctement structurée, la vente en vrac permet :
- La réduction des déchets
- L’économie d’emballage
- Une expérience d’achat plus personnalisée
- Les alternatives d’usage
La vente assistée (service à la coupe)
La vente assistée consiste à servir au client le produit dans un contenant réutilisable plutôt que dans un emballage jetable. Ce modèle est déjà présent dans les rayons frais (fromagerie, boucherie, traiteur) et se développe dans la restauration. Les enseignes peuvent accepter les contenants apportés par les clients ou fournir des contenants réutilisables à récupérer et à retourner. Cela implique une bonne gestion comme la formation du personnel, la vérification des règles d’hygiène ou encore le stockage et le lavage des contenants consignés ou utilisés.
Les emballages consignés pour réemploi
Les emballages consignés permettent au consommateur de récupérer sa caution lorsqu’il retourne l’emballage après utilisation. Les contenants sont collectés, lavés, puis remis en circulation pour un nouveau cycle. Ce modèle permet de remplacer des dizaines d’emballages jetables par un seul emballage réemployé au cours de sa durée de vie.
L’efficacité de l’utilisation des emballages consignés dépend de l’efficacité de leur collecte, de leur tri et de leur lavage, ainsi que de la simplicité de l’expérience utilisateur (retour des contenants, récupération de la consigne, points de collecte).

Pourquoi utiliser des alternatives aux emballages plastiques ?
L’utilisation d’alternatives aux emballages plastiques répond à des enjeux environnementaux, mais aussi réglementaires et socio-économiques. Remplacer ou diminuer le plastique à usage unique permet de :
- Réduire l’impact environnemental : limiter la dépendance aux ressources fossiles et réduire les émissions de CO2
- Répondre aux nouvelles exigences réglementaires
- Répondre aux nouvelles attentes des consommateurs
- Devenir un levier économique à long terme
Toutefois, pour qu’une alternative aux emballages plastiques fonctionne, il doit y avoir un équilibre entre la réduction de l’impact environnemental et les conséquences pour les acteurs économiques et les consommateurs.
Réduire l’impact environnemental
En utilisant des alternatives aux emballages plastiques plus durables et plus responsables, les entreprises contribuent à :
- Limiter la consommation de ressources fossiles
- Limiter la production de déchets à usage unique
- Limiter la quantité de déchets plastiques dans la nature
Selon une étude de la Commission Européenne, environ 13 millions de tonnes de plastique pénètrent dans les océans chaque année. De plus, seuls 9 % des neuf milliards de tonnes de plastique jamais produites auraient été recyclés. Agir pour réduire ces emballages plastiques est l’un des moyens les plus directs et les plus efficaces pour les entreprises pour limiter le fléau de la pollution, préserver les écosystèmes, et diminuer l’empreinte globale d’une chaîne de production ou de distribution.
Répondre et anticiper les nouvelles réglementations
Anticiper et respecter les nouvelles réglementations pour limiter les plastiques à usage unique n’est plus volontaire, c’est encadré par la loi. Les textes français et européens, dont la loi AGEC, les travaux autour du PPWR ou la loi EGALIM, renforcent graduellement le cadre législatif pour limiter puis supprimer le plastique jetable. De surcroît, l’objectif avec la loi AGEC est la suppression complète des plastiques à usage unique d’ici 2040.
Les entreprises doivent ainsi adapter leurs modèles d’emballage pour éviter des transitions pressées et coûteuses au moment de l’entrée en vigueur de nouvelles interdictions. Mettre en place des alternatives dès aujourd’hui permet aux entreprises de :
- Tester différents matériaux ou modèles (vrac, consigne, réemploi)
- Ajuster les conditions de stockage et de transport
- Accompagner les points de vente
- Informer les consommateurs
Répondre à l’évolution des attentes des consommateurs
Les consommateurs expriment un intérêt croissant pour la réduction du plastique à usage unique, et cette nouvelle habitude de consommation influence désormais leurs décisions d’achat. Selon une étude de WWF, 85 % des Français se déclarent favorables à l’interdiction des emballages plastiques jetables, tandis que 88 % soutiennent l’idée de systèmes de consigne permettant le réemploi.
Pour les marques et les distributeurs, proposer des alternatives au plastique devient un véritable levier de différenciation, ainsi qu’un moyen d’attirer et de fidéliser des clients de plus en plus attentifs à ces sujets.
Être un levier économique durable pour les entreprises
La réduction des emballages jetables, ou le passage à des modèles circulaires comme le réemploi, peut générer de la valeur pour les entreprises, et ce, tout au long de la chaîne de production et de distribution :
- Réduire ou supprimer les emballages jetables limite l’achat récurrent de matières neuves
- Des modèles circulaires comme la consigne ou le réemploi permettent de réutiliser les mêmes emballages sur plusieurs cycles
- Optimiser la logistique concernant la gestion des déchets est souvent coûteux
Selon les usages et les contraintes sectorielles, une alternative au plastique peut prendre différentes formes :
- Un matériau différent du plastique (verre, métal, fibre, bioplastique)
- Une réduction ou suppression de l’emballage (vente en vrac, service à la coupe)
- Un changement de modèle (consigne et réemploi avec lavage professionnel)

Quelles actions déployer pour se passer d’emballages plastiques ?
Se passer d’emballages plastiques nécessite des actions de la part des industriels, mais aussi des consommateurs. Les entreprises doivent fixer des objectifs de réduction des emballages jetables, organiser le lavage des contenants réemployables, et former les équipes sur les nouvelles pratiques.
Les consommateurs, eux, doivent notamment favoriser des produits avec des emballages réemployables ou en vrac et retourner les emballages consignés.
Bonnes pratiques pour les industries
- Cartographiez les flux d’emballages : il s’agit d’identifier les types d’emballages utilisés, leurs volumes, leurs coûts et leur fin de vie afin de repérer les emballages prioritaires à supprimer ou à remplacer.
- Fixez des objectifs de réduction : il s’agit de définir une trajectoire chiffrée de réduction des emballages plastique et de les intégrer dans la politique RSE. Cela facilite le pilotage interne, l’engagement des équipes, mais aussi le reporting auprès des clients et partenaires.
- Testez des alternatives : commencer avec un produit ou un circuit précis permet de comparer concrètement les matériaux et les modes d’usage afin de mesurer l’impact sur la logistique, l’hygiène, les coûts et l’acceptation des consommateurs avant de le développer à grande échelle.
- Repenser la logistique autour des emballages réutilisables : la réussite du réemploi repose sur la collecte des contenants, leur lavage, leur stockage et leur remise en circulation. Pour cela, il peut être intéressant de s’appuyer sur un partenaire comme ETERNITY Systems qui propose des services de lavage industriel dédiés aux emballages réemployables.
- Préparer les points de vente et les équipes internes : pour que l’expérience client reste fluide et que la réduction des emballages soit réellement opérationnelle, des formations concernant la gestion des contenants, les retours de consigne, ou encore le stockage et le lavage doivent être mises en place.
Bonnes pratiques pour les consommateurs
- Privilégier les produits en consigne, en réemploi ou vendus en vrac : choisir un produit conditionné dans un contenant réutilisable ou vendu sans emballage individuel réduit immédiatement la quantité de plastique jetable mise sur le marché. Ce choix oriente aussi les distributeurs et les industriels vers des modèles plus durables.
- Apporter ses propres contenants réutilisables en magasin lorsque c’est possible : de nombreuses enseignes acceptent aujourd’hui les contenants personnels pour les rayons frais ou le vrac. Cette pratique supprime l’emballage jetable tout en offrant une plus grande maîtrise des formats, des quantités et de l’organisation des achats.
- Respecter les consignes de lavage, de retour et de tri des contenants réemployables : suivre les instructions de lavage, rapporter les contenants consignés et les trier correctement garantit leur hygiène, prolonge leur durée de vie et facilite leur réintégration dans la boucle de réemploi.
- Soutenir les enseignes qui proposent des alternatives au plastique jetable : en choisissant les commerçants et les marques engagés dans la consigne, le vrac ou le réemploi, les consommateurs envoient un signal clair qui favorise l’investissement dans les alternatives au plastique.
Quels sont les obstacles aux alternatives plastiques ?
Il existe plusieurs freins et inconvénients au déploiement d’alternatives au plastique qui concernent notamment la conservation des produits, la logistique, les habitudes des consommateurs, et les investissements nécessaires.
Pour qu’une alternative au plastique fonctionne, elle doit réduire au maximum les emballages à usage unique tout en préservant la qualité des produits. Par exemple, une alternative qui augmenterait le gaspillage alimentaire n’est pas une alternative viable. Si un emballage compostable, en carton ou en fibre permet de supprimer le plastique, mais conserve moins bien le produit, entraîne un dessèchement plus rapide, une perte de fraîcheur ou une durée de conservation trop courte, le bénéfice environnemental est annulé.
D’autre part, il faut que le changement d’habitudes attendu de la part des consommateurs ne soit pas trop complexe pour éviter de freiner l’expérience d’achat. Par exemple, si un système de consigne impose trop d’étapes, une inscription obligatoire, une caution difficile à récupérer, ou des retours limités à certains magasins, le taux de retour des emballages diminue et la boucle de réemploi ne fonctionne plus.
La transition vers des alternatives aux emballages plastiques pousse les entreprises à repenser leurs modèles d’emballage, leur logistique et leur relation avec les consommateurs. ETERNITY Systems accompagne les entreprises dans cette transformation en mettant à leur disposition des solutions industrielles de lavage, de traçabilité et de gestion des emballages réemployables. Nos services permettent de standardiser les flux de réemploi, d’assurer l’hygiène et la conformité, et de réduire l’impact environnemental sur l’ensemble de la chaîne de valeur.
FAQ
Les alternatives aux emballages plastiques sont-elles plus coûteuses ?
Pas nécessairement. Certaines alternatives demandent un investissement initial plus élevé (contenants réemployables, logistique de collecte), mais les coûts s’amortissent dans le temps grâce au réemploi. À l’inverse, le plastique jetable génère un achat permanent de matières neuves et des coûts liés au traitement des déchets.
Quelles alternatives aux emballages plastiques sont adaptées à l’agroalimentaire ?
Les matériaux les plus utilisés sont le verre, l’acier inoxydable, certains plastiques réemployables, le carton avec traitement barrière et, dans certains cas, les bioplastiques. Le choix dépend du produit (sec, liquide, frais, gras, acide) et de la durée de conservation souhaitée.
Les alternatives sont-elles compatibles avec la logistique des grandes surfaces et des industriels ?
Oui, mais elles nécessitent l’adaptation de la chaîne de valeur : standardisation des contenants, transport retour, lavage industriel, stockage temporaire, traçabilité. Lorsque ces conditions sont réunies, les solutions d’emballage réemployable deviennent industrialisables.

























